Edition : Fleuve ~ noir
Collection : Thriller - Policier
Date de parution : 12/11/2015
Titre V.O. : Cyberstorm
Traduit par Christine Barbaste
Prix papier : 20,90 € / Prix numérique : 14,99 €
Traduit par Christine Barbaste
Prix papier : 20,90 € / Prix numérique : 14,99 €
480 pages
Alors qu'une gigantesque tempête de neige s'abat sur Manhattan, Internet s'effondre, entraînant dans sa chute les infrastructures municipales : l'électricité, l'eau courante... Le black-out est total, les vivres viennent à manquer. Dehors, c'est la loi de la jungle, entre pillages et épidémies. On accuse les Chinois, les cyberpirates. La faim, le froid, la soif guettent à chaque corner ( sérieux ?? Corner ??) – mais l'ennemi le plus redoutable partage sans doute votre palier...Dans la résidence de Chelsea ou, hier encore, les voisins se pressaient joyeusement autour d'un barbecue, confiance et solidarité s'érodent peu à peu. Mike Mitchell, jeune père et ingénieur aisé, sait que la menace peut surgir de partout. Aucune barricade ne peut garantir contre la trahison, l'égoïsme, la paranoïa... Sa vie, celle de sa femme et de son fils ne dépendent que de son jugement. À mesure que la communauté se disloque, l'extinction opère son effroyable sélection naturelle...
Déjà je vais commencer par le commencement, hein. La quatrième de couverture vaut rien. Sérieux ? Les livres sont-ils lus avant de pondre un tel résumé ? Bon ne soyons pas trop sévère, le but est de faire vendre mais rien que ça : Sa vie, celle de sa femme et de son fils ne dépendent que de son jugement. Ça vend déjà de la testostérone en veux tu en voilà ? Non parce que bobonne à forcement besoin de son homme sinon elle est rien quoi. Hummm...
Et là, vous me dites, nonmého toi ! Pourquoi tu l'as lu d'abord, si tu craches dessus dès la quatrième de couverture. Et bien justement, j'aime à croire qu'une quatrième bancale (bankable) peut révéler de bonne surprise, si bien sur ça peut arriver.
Bon soyons bref, Extinction c'est quoi ? c'est ce que raconterait votre mec si demain tous les réseaux tombait et que oh malheur vous habiteriez dans une mégalopole en prise en plus à une tempête de neige sibérienne. Oui parce que vous petite femme sans défense que vous êtes, vous ne pouvez rien à part subir, agir n'est pas dans vos cordes (gênes).
Bon j'arrête... Je suis mesquine...
Bon mise à part le côté femme américaine sans défense (la femme russe, elle est parée à tout). Matthew Mather élabore un récit sur ce qu'adviendrait d'une mégalopole telle que New York si demain, dans un concours de circonstance malheureux, les USA subissaient une cyber attaque alors même que la pire des tempêtes de neige faisait rage. C'est vraiment pas de bol...
Et bien comme vous pouvez vous l'imaginez c'est loin d'être le club med. Le fond rejoint beaucoup Black Out de Marc Elsberg, sauf qu'ici malheureusement l'auteur a tendance à tomber dans les clichés... Et à rajouter du drame au drame. C'est déjà bien assez à gérer une coupure de courant avec de la neige à New York sans en rajouter des tonnes. Ahhh on me souffle à l'oreille que ça n'aurait pas fait un livre et que Quoi ?!! Il sera adapté au cinéma. Humm le bon blockbuster.
A noter tout de même une maîtrise des réseaux internet et que d'internet, parce que visiblement il ignore qu'une chaudière à mazout (=fuel=fioul= combustible) même sans électricité ne fonctionne pas. Et ce même si celle ci est dotée d'une régulation ( ≠ alimentation) domotique reliée au woueb. C'est pas l'absence de réseaux internet qui l'empêche de fonctionner c'est l'absence de courant ! Donc je rassure les gens, vous aurez encore du chauffage même avec un système domotique de régulation si le réseaux internet tombe. Par contre s'il n'y a plus de courant, ben là oui ça fonctionne pas. Bref et dire qu'ils aurait pu se chauffer la couenne en mettant un groupe électro sur la chaudière... Que c'est bête...
Sinon le livre se lit assez vite et se révèle assez fluide, assez page turner faut l'avouer. Je me suis tout de même prise au jeu de la survie en mode sibérien sans réseau. Par contre, je suis relativement déçue par la cohérence du tout, autant la cyber-attaque tient la route autant certains cheminements apportés par l'auteur relève plus du sensationnel, et c'est là que ça pêche, au début on pense lire un roman qui nous relate ce qui pourrait advenir si nos réseaux tombent. Et on se coltine beaucoup de surenchère de "oh pas de bol" et de "ah il s'en sort encore et encore", et la fin est comment dire, convenue comme il faut.
Sans être une lecture désagréable, Extinction est un roman dont on peut se passer aisément. Matthew Mather est assez doué pour l'ingrédient superfétatoire. C'est distrayant, ça vend du sensationnel, C'est de la bonne came à l'américaine mais ça s'arrête là et sûr que ça fera un bon blockbuster.
Et bien si ton avis ne m'a pas du tout donné envie de lire ce livre, au moins j'aurais bien ri :-p
RépondreSupprimerJ'ai au moins rempli une mission ^^ Voir deux peut-être.
SupprimerJ'ai bien rigolé, merci :D
RépondreSupprimerMince quand j'ai vu la couv j'étais plutôt emballée. Mais c'est vrai qu'elle ressemble davantage à une affiche de film. Du coup, j'attends l'adaptation tout de même, en espérant que ce soit pas trop mal. Il est plus facile de perdre 2h à regarder un film bof mais plein d'effets spéciaux que ... de l'ordre de 5 ou 6h pour la lecture d'un bouquin de 500 pages pas très motivant intellectuellement.
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne vois pas trop à quoi tu fais référence quand tu parles de surenchère...
RépondreSupprimerCertaines réactions sont surprenantes mais je ne vois pas trop ce que tu entends par "oh pas de bol" et de "ah il s'en sort encore et encore" ...
Au contraire j'ai trouvé que l'ensemble était assez cohérent.
Pour le détail sur la chaudière, je trouve que tu pinailles un peu :D même si c'est vrai ^^
Et pour la fin si tu fais référence à la scène dans central park, oui la c'est un peu too-much...
Personnellement, je retiens surtout le dénouement de l'ensemble (un ou deux chapitre avant) auquel je ne m'attendais pas vraiment.
Bien d'accord avec toi! j'ai trouvé ce livre très agréable à lire et perso, je m'en fous un peu s'il ne suit pas à la lettre la notice d'utilisation d'une chaudière ou s'il ne fait pas une apologie d'un soi disant féminisme.
SupprimerCe qui compte c'est la réaction des gens, la manière dont ils sont capable de se monter les uns contre les autres dans une situation critique.
Et effectivement, je ne m'attendais pas à ce dénouement!
Quant au quatrième de couverture, sur mon édition, fleuve noir, il y a écrit: à tous les coins de rue)