Affichage des articles dont le libellé est CRAAA. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est CRAAA. Afficher tous les articles

dimanche 26 juin 2016

Infinités - Vandana Singh

Editions : Denoël Lunes d'encre 
Date de publication : 19/05/2016
Traduit par Jean-Daniel Brèque
Titre V.O : The Woman Who Thought She Was a Planet
 and Other Stories
Prix papier : 20,90 € / Prix numérique : 14,99 €
270 pages 


Dans ce recueil de dix nouvelles et un essai se déploie la sensibilité à part d’une auteure de science-fiction spéculative qui n’a de cesse de remettre l’Homme au centre du récit. On y observe un professeur de mathématiques qui aimerait comprendre les tensions interreligieuses qui déchirent son pays, un étrange tétraèdre subitement apparu dans les rues de New Delhi, une femme convaincue d’être une planète. 

Avec ces textes poétiques, humanistes et parfois mélancoliques, Vandana Singh s’impose comme la digne héritière de Ray Bradbury et Theodore Sturgeon.

Née en Inde, à New Delhi, fille de deux professeurs de littérature anglaise, Vandana Singh a grandi à l’ombre de Shakespeare et Keats. Devenue professeur de physique aux États-Unis, elle s’est tournée vers l’écriture, notamment la science-fiction et la fantasy, à cause de la richesse de ces genres et des possibilités qu’offrent leurs thématiques propres. Depuis 2002, elle a publié deux romans pour la jeunesse, une vingtaine de nouvelles et un court roman de science-fiction, Distances. 

lundi 7 septembre 2015

[Concours] L'été de l'infini de Christopher Priest

Illustration de couverture par Aurélien Police

L’ÉTÉ DE L'INFINI DE CHRISTOPHER PRIEST à paraitre le 17 septembre aux éditions Le Bélial'

« À environ un tiers du marais se trouvaient les restes de l’avion allemand accidenté, peint de multiples nuances de brun et de vert, pétrifié dans le temps. Il s’était immobilisé lors du rebond, après un premier impact destructeur, à l’instant où il s’élevait dans la boue gelée parmi des panaches d’écume glacée. »
Héritier littéraire, à l’image de son compatriote J. G. Ballard, de la new wave britannique qui révolutionna les littératures de genre au tournant des années 70, on doit à Christopher Priest de nombreux incontournables — Le Monde inverti, La Fontaine pétrifiante, Le Glamour, ou encore L’Adjacent. Son roman Le Prestige, publié en 1995, lauréat du World Fantasy Award, a été porté à l’écran en 2006 par Christopher Nolan.
L’Été de l’infini réunit les meilleures nouvelles de Christopher Priest publiées sur cinquante années de carrière, soit douze textes, dont quatre inédits. 
Un long entretien, le témoignage de l’aventure que fut l’adaptation du Prestige au cinéma, ainsi qu’une bibliographie exhaustive, complètent un ensemble indispensable à l’appréhension d’un auteur dont Xavier Mauméjean affirme, dans son introduction au présent ouvrage : 
« [qu’il] est un écrivain de sciencefiction et se revendique comme tel. Pourtant, avec d’autres auteurs d’égale envergure, tel Philip K. Dick, Thomas M. Disch, J. G. Ballard ou Frederik Pohl, il pousse le genre à son extrême limite, l’oblige à se dépasser en explorant la réalité, à affronter ce qui se tient hors de portée du vrai. La vérité n’est qu’une possibilité du réel, en aucun cas sa mesure... »



samedi 5 septembre 2015

Les perséides - Robert Charles Wilson

Editions : Le Bélial'
Traduit par Gilles Goulet 
Date de parution : 11/09/2015
Prix Papier : 22 € / prix numérique : 11,99 €
311 pages 

« Finders était le nom d’une librairie d’occasion délabrée près de l’université. Un endroit que Paul adorait. J’y étais allé, mais il ne m’avait pas fait forte impression. On y trouvait quelques éditions originales qui manquaient de tenue, un grand rayon d’absurdités occultes dans le genre de Madame Blavatsky et des romans à deux sous oubliés des années 50... »
C’est l’histoire de deux géographies intriquées : celle des ruelles nocturnes de Toronto et celle de l’étrange librairie Finders, deux géographies qui ne sont pas ce qu’elles semblent être car non, décidément, la carte n’est pas le territoire... C’est l’histoire des abîmes vertigineux de l’espace et du temps et de ce qu’ils abritent, de l’étrange et de l’occulte, là, au coin de la rue, au détour d’un rayonnage de bibliothèque ou sur une case d’échiquier... C’est l’histoire de ce qui ne peut être vu et que l’on voit quand même, de ce qui ne peut être dit et qu’il nous faut dire, malgré tout... C’est l’histoire des Perseides, neuf récits se répondant les uns les autres pour tisser l’ébauche d’un paysage indicible, un livre à l’ombre des grands maîtres tutélaires de l’œuvre wilsonienne : Jorge Luis Borges, Howard Phillips Lovecraft et Clifford D. Simak en tête. Peut-être le livre le plus personnel de Robert Charles Wilson.

mercredi 12 août 2015

Lum'en de Laurent Genefort

Editions : Le bélial'
illustration de couverture par Manchu
Date de parution : 13/05/2015
Prix papier : 19 €
300 pages

« La vie intelligente sur Garance apparut cent mille ans avant que la planète ne porte ce nom. Cette vie-là n’était pas humaine, ni même organique. Lum’en était unique en son genre... »
Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire... Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d’Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d’habitabilité.
Lum’en relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d’autres, du moins en apparence… L’histoire de ces femmes, de ces hommes rudes lancés à la conquête d’un monde, le récit des luttes de ces pionniers qui, au fil des générations, vont écrire la plus exceptionnelle des aventures, la plus terrible, aussi, celle de l’ancrage, du développement puis, inéluctable, du déclin d’une colonie dans les confins. L’essence même de la nature humaine, en somme, la quête d’horizons nouveaux. Quitte à rater l’essentiel…
Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans lorsque paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation » du Fleuve Noir. Quarante ouvrages plus tard, deux Grand Prix de l’Imaginaire et un prix Rosny Aîné en poche, il est l’une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur créateur d’univers du domaine. Lum’en est le quatrième de ses livres à paraître aux éditions du Bélial’.

vendredi 7 août 2015

Réalité 5.0 Anthologie dirigé par Antoine Mottier

Editions : Goater
Collection : L'écho des possible
illustration de couverture par Chanteloup
Date de publication : 2/11/2013
Prix papier : 12 €
154 pages 



Cinq textes, comme autant d'éclats qui reflètent chacun une vision singulière. Qu'ils soient débutants ou confirmés, cinq auteurs se sont prêtés au jeu de l'écriture autour du thème de la réalité. D'un Paris futuriste sous un Dôme, à un environnement virtuel, d'une station touristique – où la réalité augmentée est prédominante, à une attaque de mannequins en plastique jusqu'au dialogue entre un sexbot et son propriétaire... autant de version d'une réalité, d'échos des possibles.

mardi 4 août 2015

Women in chains de Thomas Day

Editions : ActuSF
Collection : Les 3 souhaits
Date de parution : 04/2012
Illustration de couverture : Diego Tripodi
Prix papier : 12 € / Prix numérique : 5.99 €
202 pages


Mexique : Juárez. La ville monstre dévore ses femmes. Leurs souffrances et leur sang nourrissent des cauchemars si anciens que la mémoire des hommes les a oblitérés.
Allemagne : Un eros-center. Cinq étages sans ascenseur, plaisir hâté pour luxure tarifée. La romance qui naîtrait dans ces murs ne pourrait que se poursuivre dans la folie et la violence.
Groenland : L’hiver est le dernier refuge de Cassandra. La désolation glacée pour couver l’oubli. L’oubli de soi et du pouvoir de trop en voir.
Afghanistan : Nous sommes les violeurs. Mercenaires et touristes. Toubib, Bobbie, Goran, le Juif et l'Australien... En mission, mystiques, égarés. Nous sommes les violeurs. Nous sommes les libérateurs.
France : Les poings qui vengent, les pistons qui rendent les coups. Tous les coups silencieux de la lâcheté des hommes. La revanche extraordinaire sur la violence ordinaire.
Auteur d'une douzaine de romans, Thomas Day signe ici une petite pentalogie des violences faites aux femmes. Cinq récits aux frontières du réel, qui interpellent, choquent ou font réfléchir.

lundi 3 août 2015

JE SUIS LA REINE et autres histoires inquiètantes de Anna Starobinets

Edition : Mirobole
Collection : Horizons pourpres
Traduit par Raphaëlle Pache
Date de publication : 14 mars 2013
prix papier GF : 19 €/ poche : 6.40 € / numérique : 11.99 €
210 pages (GF)

Maxime, 7 ans, vit avec sa sœur jumelle et leur mère à Moscou. Bientôt des transformations déconcertantes s’opèrent chez lui. En lisant le journal intime tenu par le petit garçon, on le voit devenir peu à peu la proie d’un hôte terrifiant, qui cherche à lui faire commettre l’innommable...
Les autres récits du recueil font évoluer des personnages poignants dans une Russie contemporaine inquiétante. Ici, un employé de bureau développe des sentiments troubles pour une denrée moisissant au fond de son réfrigérateur. Là, un dresseur de chiens se réveille dans un train à côté d’une femme qu’il n’a jamais vue mais dit être son épouse, et qu’il devra apprendre à aimer.
Je suis la Reine brouille les frontières entre réel et imaginaire et nous confronte à une représentation troublante de l’horreur quotidienne et de la schizophrénie ordinaire.
Anna Starobinets (Анна Старобинец), journaliste et scénariste, vit à Moscou. Son tout premier ouvrage, Je suis la Reine (2005), sélectionné pour le Prix national du best-seller, l’a imposée comme la reine russe de l’horreur. Les mondes troublants qu’elle crée et la sobriété de sa plume la placent dans la lignée d’auteurs tels que Kafka, Stephen King ou encore Gogol. Elle est traduite en anglais, italien, espagnol, suédois, polonais et bulgare.

mercredi 15 juillet 2015

La ménagerie de papier de Ken Liu

Editions : Le bélial'
Traduit par Pierre-Paul Durastanti
Illustration de couverture : Aurélien Police
Date de publication : 2 avril 2015
Prix papier : 23 € prix numérique : 11.99 €
448 pages 

« Elle plaque la feuille sur la table, face vierge exposée, et la plie. Intrigué, j’arrête de pleurer pour l’observer. Ma mère retourne le papier et le plie de nouveau, avant de le border, de le plisser, de le rouler et de le tordre jusqu’à ce qu’il disparaisse entre ses mains en coupe. Puis elle porte ce petit paquet à sa bouche et y souffle comme dans un ballon.
“Kan, dit-elle. Laohu.” Elle pose les mains sur la table, puis elle les écarte.
Un tigre se dresse là, gros comme deux poings réunis. Son pelage arbore le motif du papier, sucres d’orge rouges et sapins de Noël sur fond blanc.
J’effleure ce qu’a créé Maman. Sa queue bat et il se jette, joueur, sur mon doigt… »
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d’émigrer aux états-Unis à l’âge de onze ans. Titulaire d’un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines, science-fiction aussi bien que fantasy, depuis une dizaine d’années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le présent recueil, élaboré au sein d’un corpus considérable, et sans équivalant en langue anglaise, consacre l’éclosion du plus brillant des talents, protéiforme et singulier — l’avènement d’un phénomène.

Lancement du CRAAA, concours inside !

Et voilà le Lancement du CRAAA ( aka Challenge Recueils And Anthologies Addict) c'est maintenant. Et pour bien démarrer je vous propose un chouette concours avec un bon nombre de recueils et anthologies.

Concours de 15 au 25 juillet 2015 inclus.

Passer votre souris sur chacune des vignettes pour faire apparaître sa quatrième de couverture !


  <blockquote>Recueil de dix nouvelles, la fille Flûte confirme que les possibilités de la science fiction sont aussi importantes sous forme courte que sous forme longue. L'auteur du best-seller international La Fille automate y concentre son regard autour de considérations sociales, politiques et environnementales, et on trouve là de magnifiques variations sur les thèmes qui deviendront centraux dans ses romans. Presque toutes ces histoires ont été récompensées ou no minées pour les prix Nebula et Hugo, et la nouvelle « L'homme calorie» a remporté le prix Theodore Sturgeon</blockquote> Kirinyaga, c'est le nom que portait le mont Kenya lorsque c'était encore la montagne sacrée où siégeait Ngai, le dieu des Kikuyus. C'est aussi, en ce début du XXIIe siècle, une des colonies utopiques qui se sont créées sur des planétoïdes terraformés dépendant de l'Administration.
Pour Koriba, son fondateur - un intellectuel d'origine kikuyu, qui ne se reconnaît plus dans un Kenya profondément occidentalisé -, il s'agit d'y faire revivre les traditions ancestrales de son peuple.
Tâche difficile. Que fera Koriba, devenu mundumugu, c'est-à-dire sorcier de Kirinyaga, quand une petite fille surdouée voudra apprendre à lire et à écrire alors que la tradition l'interdit ? Ou lorsque la tribu découvrira la médecine occidentale et cessera de croire en son dieu, et donc en son sorcier ? L'utopie d'une existence selon les valeurs du passé est-elle viable dans un monde en constante évolution ? C’est l’histoire de deux géographies intriquées : celle des ruelles nocturnes de Toronto et celle de l’étrange librairie Finders, deux géographies qui ne sont pas ce qu’elles semblent être car non, décidément, la carte n’est pas le territoire... C’est l’histoire des abîmes vertigineux de l’espace et du temps et de ce qu’ils abritent, de l’étrange et de l’occulte, là, au coin de la rue, au détour d’un rayonnage de bibliothèque ou sur une case d’échiquier... C’est l’histoire de ce qui ne peut être vu et que l’on voit quand même, de ce qui ne peut être dit et qu’il nous faut dire, malgré tout... C’est l’histoire des Perseides, neuf récits se répondant les uns les autres pour tisser l’ébauche d’un paysage indicible, un livre à l’ombre des grands maîtres tutélaires de l’œuvre wilsonienne : Jorge Luis Borges, Howard Phillips Lovecraft et Clifford D. Simak en tête. Peut-être le livre le plus personnel de Robert Charles Wilson. Quel lien peut-il bien exister entre une chèvre qui, faute de pattes, est obligée de barboter dans un étang arrimée à un radeau, une femme dont le dernier petit ami était l’ange de la Mort en personne, un abattoir à humains, un guerrier médiéval qui ne sait qui choisir entre sa femme et son chien, un homme indestructible mais qui l’ignore, un couple d’amants littéralement collés l’un à l’autre et qui deviennent des gourous du sexe, et bien d’autres encore ?
L’imagination fantasque d’Alex Burrett !
En 31 textes enlevés, Burrett dépeint notre société par autant de saynètes absurdes, déployant un talent de conteur sous acide, mordant, percutant ; un monde à vif où rien n’est ce qu’il semble être, où l’on peut être ami avec une pierre, où l’Enfer se convertit aux vertus du tourisme de masse, et où les maisons habitées depuis des années savent faire culpabiliser leurs habitants.
Absolument jubilatoire ! Pour Lee Winters, shérif d’une bourgade perdue de l’Ouest profond, s’il n’y avait que des malandrins à appréhender tout serait tellement simple...
Mais le Far West recèle bien d’autres mystères, autement plus terrifiants et que le seul maniement du colt ne saurait résoudre : revenants, farfadets, chat wampus et autres créatures de légende se pressent dans les broussailles et hantent les canyons. Qu’il soit passionnel ou organisé, en série ou parfaitement saugrenu, le crime est au centre des onze nouvelles noires de ce recueil.On y croise les heureux gagnants d’un séjour sur une île mystérieuse, un tueur-né digne des personnages de Tarantino, une trentenaire qui n’aurait jamais dû arrêter de boire, un meurtre à l’insaisissable coupable…Les amateurs de suspense plongeront avec délice dans l’univers de ces onze thrillers courts issus de la collection One Shot, où se côtoient mystère, effroi… et rires !Dans cette intégrale : Un psychopathe et demi d’Élias Jabre, Zeus de Sébastien Gendron, Le réveil de la hyène d’Adeline Grais-Cernea, Absolut Barbarian Trip d’Élias Jabre, Blitzkrieg de Jean-Loup Adénor, Comic Strip d’Arnaud Modat, La gaîté démente du poulet triomphant d’Élias Jabre, On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin, Le cri de l’oiseau moqueur de Sébastien Ayreault, e-Prêtre d’Élias Jabre, Cinquante balles pour la peau d’Éric Le Forestier L'œuvre d'A. Alberts, un des plus grands écrivains néerlandais du XXe siècle, enfin publiée en France.
 
Les histoires qui composent ce recueil publié en 1952 décrivent des scènes simples de la vie quotidienne. Le décor est celui des Indes néerlandaises, sans doute vers le milieu du XXe siècle. La « technique d’écriture » d’Alberts qui consiste à une mise à distance d’une réalité prosaïque, à de petites phrases très courtes, toutes en retenues, à l’absence d’indications géographiques et chronologiques précises, à un ton légèrement nonchalant, légèrement ironique et plein d’autodérision, font rapidement comprendre au lecteur qu’il est face à un questionnement existentiel permanent. Ce sont des thèmes universels qui sont au cœur du livre : la mort et l'amour, la découverte et la surprise, mais aussi l’aliénation due à la solitude, avec ses personnages qui échouent à rompre leur isolement. Un homme rêve chaque nuit de sa mort, un groupe d’enfants se lance dans une chasse au trésor dans une forêt où rôdent d’inquiétants esprits ancestraux, le patient d’un psychiatre déclare voler la peau des gens, d’étranges créatures viennent des étoiles pour juger l’espèce humaine, une montre à gousset cassée bat la mesure du temps de plus en plus fort et un adolescent se consume d’amour pour une guerrière virtuelle…
Les onze nouvelles de Sténopé rencontrent des personnages torturés par de curieuses malédictions, victimes de forces surnaturelles ou de leurs désirs les plus sauvages, souvent sanglants. Allant en France ou aux Etats-Unis, Julien Roturier fait voyager son lecteur, explore XXe et XXIe siècles pour varier les ambiances, en gardant une ligne résolument horrifique.
Un recueil fantastique très contemporain qui met en scène la folie, la cruauté et les passions meurtrières avec autant d’humour noir que de violence. Qu’elles soient perdues au milieu des bois, héritées d’un grand oncle ou cachées dans la brume, les maisons hantées sont des motifs familiers de l’horreur. Depuis Le Château d’Otrante de Walpole et l’apparition du roman noir anglais au XVIIIe siècle jusqu’au slasher moderne, il est devenu impossible de passer à côté de ces lieux maudits où la réalité se distord.
En hommage à l’intarissable production littéraire et cinématographique qui se plaît à abandonner ses personnages entre des murs de plus en plus étroits, dix-sept auteurs ont proposé leurs huis-clos les plus angoissants. De hautes tours gothiques, un appartement d’étudiant, un motel d’où on ne revient pas… chaque nouvelle présente un édifice dans lequel il serait imprudent de s’aventurer très longtemps. Spectres, démons, souvenirs d’un autre temps et monstres cannibales ont un sens de l’accueil particulier… Alors, comme le disait si bien Dante : Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance…
Des textes inquiétants, violents, insolents, qui n’hésitent pas à s’amuser de nos peurs les plus profondes. Et si tout devait recommencer ? Un meurtrier reçoit des sms d’outre-tombe, la mort s’invite en combinaison vinyle à une soirée lubrique, des momies philosophent sur les tombes, une fille muette hante une école abandonnée… Alors que le monde moderne pensait être débarrassé des hantises du XIXe siècle, d’étranges phénomènes perturbent à nouveau les quotidiens. Un homme prétend invoquer la peste, des étudiants en médecine mènent des expériences sur le magnétisme, un téléphone ne veut plus s’arrêter de sonner, …
Du Chat noir au Corbeau, dix auteurs réinterprètent à leur façon les Histoires extraordinaires et autres nouvelles tirées de l’œuvre du maître du fantastique, Edgar Allan Poe. Il faudra affronter le surnaturel, l’invraisemblable et la folie, perdre tous ses repères, pour arriver au bout de l’horreur. L’Asie regorge de créatures mystérieuses, tantôt espiè-gles, tantôt protectrices, souvent dangereuses. Serez-vous prêt à vous confronter aux tengu japonais ? Asuivre une gumiho dans les rues de Séoul ? Vous laisse-rez-vous porter par les paroles de la kinnari indienne ?Aux côtés de nos dix-sept auteurs, partez à la décou-verte du continent asiatique et de toute la diversité deson bestiaire fantastique. On a marché sur...

Oui, mais sur quoi ?
Sur un autre monde ? Sur un extra-terrestre ? Sur quel mystère ? 
Dans le cadre du concours Plumes en Herbe organisé par l'association ForgeSonges, découvrez les visions inédites de dix auteurs portés par une imagination débridée. Leurs récits intrigants, émouvants, surprenants, voire loufoques, ont été regroupés dans cette anthologie de science fiction pour notre plus grand plaisir. 
Guidés par leurs traces, laissons-nous emporter vers un voyage illimité flirtant avec humour et aventure, merveilleux et frissons, et sautons allègrement sur ces pages pour marcher dans l'univers inattendu de ces talentueux écrivains ! De la science-fiction à la fantasy en passant par le fantastique, dix auteurs proposent leur vision d’un avenir du passé. Dans ce rétro-futur haut en couleurs, la vapeur et la voile cohabitent, le chevalier d’Éon use de charmes inattendus, des automates interrogent le tic tac de leur cœur mécanique et des élixirs permettent de changer de sexe à volonté. Embarquez à bord de la Vagabonde ou du Quatorze Sacs à Malice, destination la Russie, l’Afrique coloniale, Paris ou Londres, et partagez avec ces personnages les tourments et les plaisirs d’une vie à voile et à vapeur riche en aventures de tous genres – et sans distinction de genre...Anthologie LGBT Anthologie présentée par Jean-Guillaume Lanuque.

Textes de Béryl Asterell, Alain Blondelon, Jean-Luc Boutel, Florence Cochet, Bertrand Dumeste, Julien Heylbroeck, Gulzar Joby, Sylvain Lamur, Jean-Guillaume Lanuque, Angou Levant, Faust Netschaiev, Luc Pleudon, Alexandre Rallo, Alain Rozenbaum, Michel Stéphan et Jean-François Thomas.

Préface de Natacha Vas-Deyres.
Reproductions d'illustrations anciennes.

Le merveilleux scientifique, c'est cette science-fiction d'antan, un genre qui ne portait pas encore son nom d'aujourd'hui, et qui, durant plus d'un siècle, de 1850 à 1950, enchanta des générations de lecteurs à travers ses récits souvent feuilletonnesques, remplis d'explorateurs, de savants géniaux, de formes de vie différentes ou de fins du monde effrayantes. 
Remis au goût du jour par le biais de certaines publications de Rivière blanche (le Nyctalope, Les Compagnons de l'ombre) ou de bandes-dessinées (La Brigade chimérique, Les Sentinelles), le merveilleux scientifique a enfin son anthologie propre. Quatorze nouvelles inédites rendent ainsi hommage à tout un pan de la littérature de l'imaginaire, vous transportant dans les univers de Georges Méliès, Maurice Renard, José Moselli ou Léon Groc, mais croisant également le merveilleux scientifique avec la féérie, l'humour, les mythes régionaux ou révolutionnaires. 

Ces déclinaisons d'un patrimoine plus que jamais d'actualité sont accompagnées de solides études critiques, qui, non contentes de proposer une rétrospective approfondie du merveilleux scientifique passé, se penchent aussi sur son renouveau contemporain et sur ses lendemains qui chantent faux… Embarquez pour un voyage dans un temps pas si lointain, qui a plus que jamais quelque chose à nous transmettre. On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...