lundi 5 octobre 2015

Le Voyageur - James Smythe

Editeur :Bragelonne
Collection : L'autre Bragelonne
Traduit par Claude Mamier
Date de Parution : 16/04/2014
Prix papier : 20 € / Prix numérique : 12.99 €
349 pages 


Lorsque le journaliste Cormac Easton est sélectionné pour la première mission habitée vers l’espace, il s’imagine déjà gagner sa place de grand voyageur dans l’histoire de l’humanité.
Mais une fois là-haut, rien ne se passe comme prévu.
Le capitaine est le premier à mourir brutalement. La réaction du Centre de contrôle est sans équivoque : la mission doit continuer coûte que coûte. Or les disparitions vont s’accumuler, et Cormac finit par découvrir seul les pièges mystérieux de l’immensité glaciale. Quoi qu’il arrive, sa survie ne dépend plus que de lui…
James Smythe est né à Londres en 1980. Après un doctorat à l’université de Cardiff, il a enseigné l’écriture créative. Il vit actuellement dans un internat du comté du West Sussex. D’une élégance désenchantée, Le Voyageur est un roman inoubliable, dont l’originalité transcende les genres.


Ma chronique va se faire courte, j'ai lu ce livre il y a presque deux mois. Comme je ne prends pas de notes il me reste juste les impressions de lecture. Et comme il m'en reste c'est que le livre présente tout de même quelques qualités.

Le début du roman va très très vite. Cormac embarque dans une expédition spatiale privée avec d'autres compagnons de vol. Rapidement, le capitaine meurt et les morts s’enchaînent, jusqu'au dernier Cormac. 

La tension est palpable dans ce huis-clos spatial. Mêlant thriller et science-fiction l'auteur nous tient en haleine sur ce début d'intrigue. Cela se passe tellement vite que rendu à moins d'un tiers du livre on sent la toute fin approcher. L'ayant lu en numérique, je me demandais d'ailleurs si mon fichier ne se plantait pas dans le pourcentage d'avancement.

Alors évidement ça se poursuit, et de façon inattendue. Si bien que révéler un bout de la suite serait vraiment dommageable. Non je ne spoilerais pas.


Sans être un chef d'œuvre le livre se lit vite, bien et surprend là où on ne l'attend pas. Mais sorti de cette surprise, vient cette longue introspection de Cormac, j'ai trouvé le rythme ralenti, même si évidement cela s'explique par la tournure que prend cette aventure. Tout de même, je dois dire que la cadence s'en trouve quelque peu cassée, et je garde cette impression de tirer quelques peu en longueur. Mais c'est le propre de ce type de lecture. 

Alors je vous préviens, Le Voyageur est un roman oppressant, l'espace infini qui entoure le vaisseau n'aide pas à enlever cette impression de claustrophobie. L'auteur réussi très bien à retranscrire cette oppression et la langueur du héros. 

Un roman surprenant, qui laisse un agréable souvenir de lecture. Sans être une lecture détente c'est une lecture abordable, qui se laisse lire et qui nous laisse songeur. Un bon moment de lecture et de découverte. 

ma note : 









2 commentaires:

  1. En poche, je ne dis pas non... Parce ce n'est pas une priorité et qu'au bout d'un moment, on ne peut pas tout acheter en grand format...

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