C'est quasiment depuis l'annonce de sa parution par les Éditions Rivière Blanche que je lorgne sur Paris Zombies, j'ai profité du passage de Philippe Ward au festival « rue de Livre » de Rennes pour lui demander de me ramener un exemplaire.
"Dans le noir, il s’est cogné le genou contre une voiture. Ensuite, il a commencé à se déplacer en s’aidant de ses mains pour se guider et pour éviter de percuter un autre véhicule ou un mur. Il devait se trouver au centre du parking quand subitement il a perçu une respiration rauque, à peut-être une vingtaine de mètres de lui."
Un mal étrange transforme les habitants de la capitale en désaxés ultra-violents. Quelle est l'origine de cette abominable épidémie qui pousse les Parisiens à dévorer leurs semblables et à fracturer les tombes des cimetières afin de se repaître des restes des disparus ? Partout, les déments et les morts revenus à la vie traquent les rescapés : de la plus belle avenue du monde au boulevard périphérique, du sommet des immeubles haussmanniens aux sous-sols du métro. Un linceul rouge sang semble recouvrir la Ville lumière.
Chaque chapitre constitue une brève voir une nouvelle, et chaque chapitre va suivre des protagonistes différents qu'on ne retrouvera pas (forcement …)
Alors pourquoi Paris, personnellement ne connaissant que peu la Capitale je n'ai certainement pas eu le même plaisir de lecture qu'une personne qui elle va se retrouver parfaitement dans les lieux. Après il y a certains lieux mythiques mentionnés qui sont tout de même difficile de ne pas connaître. Au fur et à mesure de ma lecture j'ai compris « pourquoi Paris ? » D'une, parce que ça reste une la ville qui parlera probablement au plus grand nombre mais surtout, de ce que j'en pense, Paris offre énormément de contraintes et on se rend compte qu'en cas de menaces Zombies ( il faut prendre ça très au sérieux !) ce sera très vite ingérable sur la Capitale.
Le livre compte deux type de zombies, les infectés et les revenants ceux que les infectés sont allés se repaître dans les cimetières et qui sont revenus à la vie. Ils se différencient assez nettement, d'une les morts sont dans un état de délabrement qui ne leur permettent pas de se déplacer très rapidement et de plus ils sont souvent très bien apprêter, les infectés eux sont beaucoup plus vifs car moins décomposés. On note aussi dans le roman que les animaux peuvent également être infectés et donc constituent autant une menace que les zombies humains (pour ce qu'ils restent d'humain). D'ailleurs, le 1er chapitre 54 dents nous parlent de la transformation des chiens en infectés.
Malgré la brièveté des chapitres, l'auteur a su à chaque fois donner une profondeur à ses personnages, une vie, la vie de monsieur et madame tout le monde. Et finalement c'est bien ça qui m'a plu, cette proximité avec les personnages qui subissent cette invasion Zombie, ne la comprennent pas, essayent de s'en sortir avec le peu d'informations qu'ils détiennent mais voilà ils sont comme vous et moi ce ne sont ni des super héros ni des pros de la gâchette (ni de la machette).
Bref chacun cherche surtout à s'échapper qu'à lutter contre cette menace Zombie. L'auteur nous peint donc plusieurs portraits allant de la famille standard à ceux qui exploitent sans complexe cette situation de crise. Le seul fil rouge du roman est la survie face aux zombies, on n'apprend pas grand chose sur l'arrivée du virus et finalement chaque nouvelle vient juste apporter la description d'une situation. D'ailleurs Philippe Morin fait ça très bien, autant la description des lieux que la physionomie des zombies qui est amplement réussis. Ça saigne, ça suinte, ça déchire, ça se décompose et ça empeste !
Diantre, ça a l'air bien fun ^^
RépondreSupprimerUn grand merci à Cornwall pour cette critique (officiellement, la toute 1ère de mon roman !) très argumentée, et pour les compliments qui l'accompagnent.
RépondreSupprimerJe suis touché (et ravi que le livre vous ait plu).
Et moi je suis également contente quand une critique satisfait l'auteur surtout quand on s'est éclaté à lire son livre !!
RépondreSupprimerDu coup j'ai enchaîné avec WWZ, il était temps.
miam !
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