Editions : Le Masque
Collection : Grands Formats
Date de Parution : 01/2014
Prix papier : 16,00 € / Prix Numérique : 10,99 €
301 pages
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Alors que Fitz s’apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d’un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d’être livré à domicile. Devant l’appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrouvé mort chez lui et l’enquête conclut au suicide. Pourquoi alors le doute s’instille-t-il dans l’esprit de Fitz ? Pourquoi son appartement est-il visité en son absence et se retrouve-t-il bientôt avec des tueurs à ses trousses ? Et cet homme énigmatique que Fitz a croisé dans l’escalier en se rendant chez le politicien, pourrait-il avoir un rapport avec la mort de Venard ? Fitz aura bien besoin du secours de ses amis de toujours, Deborah et Moussah, pour se sortir de cette sombre affaire.
Je sais pas si j'ai bien fait de commencer à lire les aventures de Fitz par cet ouvrage. Même si évidemment tous les romans précédents dont Fitz est le personnage principal peuvent se lire indépendamment. Mais là je pense que j'aurais commencé par « Les talons hautes rapprochent les filles du ciels », j'aurais d'autant plus apprécié la nature bien caractéristique de ce cher Fitz, ou plutôt dois-je dire John-Fitzgerald Dumont ! Fitz est un dealeur qui trafique dans les hautes sphères de la société. Alors qu'il est appelé par un politicien, Georges Venard un dimanche pour lui fournir la came demandé, Fitz trouve porte close. Le lendemain matin dans les quotidiens, il apprend que son client est mort, tout semblerait montrer qu'il s'est suicidé. Fitz est vivement interpellé par cette nouvelle... Et là commence l'intrigue, il va se retrouver, encore un fois, dans un imbroglio d'emmerdes ! Le roman est bien mené et j'ai apprécié ma ballade dans Paris avec Fitz. Les retournements sans être bluffants sont judicieux et pousse le lecteur sur de nouvelle fausses pistes, où l'auteur à l'air de se délecter de balader autant ce pauvre dandy autant que nous. Fitz n'est franchement pas l'ami dont on rêve d'avoir mais deux amis lui sont très fidèle, Déborah et Moussah, on se me demande d'ailleurs comment ils peuvent être aussi dévoué, certes Fitz est un personnage rondement attachant, mais il mériterait des baffes par moment, souvent même !
J'ai lu ce roman en une journée, je n'ai pas savouré mon plaisir, je l'ai gloutonné ! On est tel Fitz, pris dans un engrenage auquel on n'a pas bien compris pourquoi on s'y est retrouvé embarqué. Ce livre est traître, on le commence tranquillement, un beau samedi, vous pouvez choisir un autre jour, mais de préférence choisissez un jour libre sans engagement, et on le lâche plus. Voilà vous êtes prévenu !
L'auteur : Né à Grenoble en 1979, Olivier Gay vit aujourd’hui à Paris. Longtemps consultant en stratégie il se consacre désormais à l’écriture. Avec Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, il a obtenu le Prix du premier roman du festival de Beaune en 2012 et a depuis publié au Masque la suite des aventures de Fitz, Les mannequins ne sont pas des filles modèles, et deux romans de fantasy, Le Boucher et la Servante aux éditions Midgard-Lokomodo
- L'avis de Dup
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