mercredi 24 juillet 2013

Je suis une Légende - Richard Matheson


Suite à une TTT de Lune qui faisait part de la pire adaptation cinématographique d'un livre, celle-ci faisait mention de « Je suis une Légende » avec pour rôle principale Will Smith. Et moi j'ai aimé ce film, mais ça fait plusieurs fois que je l'entends se faire descendre par ceux ayant déjà lu le livre. Ma question était peut-on encore aimé le film une fois qu'on a lu le livre. Parce que visiblement l'inverse n'est pas possible, à savoir avoir lu le livre et ensuite avoir regardé le film... J'ai aussi voulu lire ce livre suite à ma lecture de l'Homme des morts, où l'auteur rend hommage à Matheson le remerciant « d' avoir ouvert la voie ».




Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...

Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.

Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire 

mardi 23 juillet 2013

Vers les ténèbres - Andrei Dyakov


Le roman débute sur les marins de la plate-forme de forage mobile dit « le babel » qui rentrant de leur mission assiste à l'éradication de L'île de Moshchny par une ogive nucléaire. Une colonie s'est effectivement constituée sur cette île, et de plus en plus d'habitant du métro viennent y vivre. On y retrouve très vite les principaux protagonistes du 1er tome à savoir : Taran et Gleb .
Suite à l'atomisation de leur île, les survivants issus de la plateforme, vont alors occuper une station libre du métropolitain de Saint-Pétersbourg et donner un ultimatum aux habitant des diverses stations : de leur livrer sous une semaine ceux qui ont fait exploser leur île sinon ils gazeront les stations. Les délégués de chaque ligne vont alors désigner Taran, un stalker de confiance, afin de retrouver le coupable, toutes les stations lui seront alors ouverte pour mener ses investigations. 
Gleb, jeune adolescent, vit désormais avec Taran son père adoptif. Mais alors que le stalker rentre de la réunion des délégués des stations, Gleb a disparu et tout semble montrer que celui a été enlevé par les Rebuts, colonie très primaire vivant en surface. Taran part donc avec une double quête celle de retrouver son fils adoptif et de trouver le responsable de la destruction de l'île.
Gleb de son coté a acquis suffisamment d'expérience pour s'en sortir et se retrouve à mener sa propre survie ainsi que sa propre quête celle de trouver un remède contre le mal qui dévore Taran. Ce qui va l'amener à prendre sous sa protection une jeune fille Aurore, une très mystérieuse étrangère.

Station Kirovski Zavod 
Le roman commence très fort et nous happe dès les premières pages, évidemment, il est plus raisonnable d'avoir d'abord lu « vers la lumière», premier tome du diptyque. Et comme, dans le premier volume, on se laisse immerger dans cette aventure très sombre qui se déroule dans le métro de Saint Pétersbourg, ce tome se passe moins en extérieur que le premier, et on se retrouve d'autant plus dans les méandres du métro, ce qui a constituée pour moi une gymnastique complexe que j'ai vite abandonné, à savoir consulter la carte du métro … Je me doute que pour les habitants et ceux ayant une connaissant aiguë du métropolitain Pétersbourgeois, c'est plus aisé, mais ayant déjà du mal à déchiffrer les noms des stations, j'avais beau essayé, le temps que j'aille sur la carte du métro, j'avais zappé le nom et en
Station Moskovskaïa
russe tout se ressemble ^^ Ok j'ai une mémoire de poisson rouge ! Mais ce n'est pas une critique, ça peut être gênant si on tient vraiment à savoir on se trouve les protagonistes. Ça apporte certainement plus de piment quand on est un peu plus capable de se rendre compte qu'il se loupe à une station près. Personnellement, ça ne m'a pas gêné dans ma lecture. Mais après avoir pris connaissance de photos des différentes stations du métro Pétersbourgeois, ça donne une tout autre dimension au roman …

Le scénario est bien ficelé, donnant un coté et un rythme un peu thriller, dans le sens où ayant deux protagonistes à suivre on se retrouve avec des chapitres en cliffhanger se finissant avec Taran et reprenant vous l'aurez compris avec Gleb. Du genre, Taran vient de faire une crise en surface … C'est moche hein !! En tout cas Andreï Dyakov réussi ça très bien, on se prend facilement au jeu et cela fait de ce livre un très bon « page-turner ».Niveau ambiance comme pour « vers la lumière », l'auteur parvient à nous plonger dans cet atmosphère asphyxiante du métro, le roman est sombre, glauque, poisseux. 

Pour ce qui est de la couverture, faite comme pour le premier tome par Benjamin Carré. Alors que dans un premier temps, j'ai été assez critique, aimant moins l'arrière plan que pour « vers la lumière »,  la trouvant trop synthétique. Maintenant, après lecture du livre je dois dire qu'elle est quand même très représentative du bouquin où les détails ont leur importance bien que pour ma part la gamine fait enfant genre 7/9 ans alors que c'est sensé être une ado un peu plus âgé que Gleb. 

Voici pour ce deuxième tome qui signe la fin de cet excellent diptyque post-apo, très bien mise en valeur par les Editions l'Atalante, avec une excellente traduction avec un texte ne souffrant d'une lourdeur. Pour ma part je reste sur ma faim et franchement je ne serais pas contre à ce qu'on m'annonce un troisième tome, ce qui n'est pas exclu comme nous en fait part Andreï Dyakov à la fin du roman. 

     


d'autre photos du metro Pétersbourgeois : ICI 



CITRIQ

samedi 20 juillet 2013

Timeville - Tim Sliders



David Cartier fait partie des chefs étoilés les plus réputés de la planète et Anna Cartier est une brillante chirurgienne. Ce soir, David et Anna ont signé les papiers de leur divorce, et David s'apprête à passer une dernière nuit dans son ancienne maison. 

Mais à son réveil, le décor a radicalement changé et son téléphone portable a disparu. Un hurlement à l'étage lui indique que sa fille Agathe vient de découvrir sa nouvelle coiffure à la Tina Turner et son immonde pyjama Duran Duran. Quant à Tom, le petit dernier, il se demande pourquoi la télé n'a que trois chaînes et ou sont passés ses DVD préférés. Seule Anna semble comprendre l'impossible réalité. La petite famille a voyagé dans le temps... et se retrouve au tout début des années 80, précisément à l'époque ou Anna et David se sont rencontrés et juré un amour éternel...

Qui les a envoyés là et dans quel but ? Et surtout comment feront-ils pour supporter cette cohabitation forcée et... rentrer en 2012 ? 



Bienvenue dans la mystérieuse Timeville ! 
La ville de tous les temps et de tous les possibles... 


Des cambrioleurs très singuliers débarquent dans une maison de la banlieue bourgeoise de Versailles, mais ils tombent sur un os, un homme, David Cartier, dort dans le canapé et visiblement il a beaucoup plus que de raison. Et bam, tous se réveillent en 1980... Quand je dis tous c'est toutes la famille Cartier, femme et enfants, alors même que les parents viennent de signer les papiers du divorce ainsi que les cambrioleurs. David Cartier en 2012 est un chef étoilé, devenu aussi puant que sa gloire lui permet, il s'est détourné alors  de sa femme et de ses deux enfants, Tom et Agathe. 

Mais voilà, ils débarquent en 1980, année à laquelle David et Anna se sont rencontrés et se sont déclarés leur amour.

Timeville est un véritable voyage dans le temps, c'est vraiment sympa de retrouver ces saveurs de roudoudous qui ont bercé mon enfance. Casimir, Goldorack, les 3 chaînes de la télévision sans télécommande et oui faut se lever le cul pour changer de chaîne … Tim Sliders décrit ici les années 80 avec justesse, pour ce que je me souviens de mon enfance. Le tang, vous vous en souvenez ?!
Les enfants Cartier doivent donc s'adapter à une époque très particulière, non connectée en fait, où la communication passe encore par le téléphone à cadran … Pour Tim Sliders, les années 80 semblent un terrain de jeux idéal, où on se plait à retrouver certains objets et produits de notre quotidien de ces années là, la liste est longue, je vous laisse quelques photos pour illustrer ce qu'on y trouve. Les années 80 permet également à Tim Sliders de glisser un certains nombre de Guest Stars nommées sans détours alors que d'autres ne seront que suggérés, à vous de vous y retrouver. 

Finalement, au delà de ce que nous peint Tim Sliders des années 80, celui-ci arrive à nous mettre entre les mains une belle romance, celle de David et Anna. Et nous montre comment notre époque, peut nous détourner de nos valeurs essentielles... David et Anna revivront-ils leur amours des années 80 ? Et finalement Timeville n'est elle pas la ville de la 2nd chance ...

Et vous seriez vous prêt à revivre à cette époque ?


   


Lecture en partenariat avec les éditions numérique 12-21, cet ouvrage également disponible en papier aux éditions Fleuve noir .
Cette lecture m'a été inspirée par la chronique de Lune que vous pouvez retrouver ICI


2ème lecture pour ce challenge




CITRIQ

lundi 8 juillet 2013

L'homme des Morts - V.M. Zito



L’infection zombie a séparé les États-Unis en deux. L’Est, la Zone Libre, est complètement bouclé : personne n’y entre, personne n’en sort. L’Ouest, la Zone Occupée, a été abandonné aux morts. 
Henry Marco est pourtant resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Maintenant le Ministère de l’Intérieur a besoin de lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret.
Mais dans l’Ouest ravagé de l’Amérique, tout est possible. Surtout le pire. 


Le roman débute sur un Henry Marco en pleine mission, sa mission tuer le zombie qu'une cliente lui a désigné. Henry Marco a fait le choix de rester en zone occupé, zone abandonné aux morts il y a 4 ans. De part sa position il s'est construit son petit business avec l'aide de son beau-frère Ben, qui lui est en zone libre. Le business ; permettre aux personnes en zone libre de faire leur deuil en renvoyant le mort désigné là où il devrait être. Évidemment, ce deal n'est pas très légal, ils se sont fait repérer par Owen Osbourne directeur de la BCO ( bureau de coordination des opérations), bref Osbourne a une main mise sur tout la gestion de la zone libre. Osbourne, lui confie une mission qu'il ne peut refuser, menaçant Ben afin qu'il tienne le contrat. Ce contrat, retrouver Roger Ballard, neurologue mort au début de la contamination et qui aurait développé un vaccin. Roger Ballard qui n'est autre que l'ancien collègue de Henry Marco lui même neurologue avant la pandémie. Il prend donc la route pour la Californie convoyé que par un seul soldat, seul survivant d'une attaque zombie, envoyé par Osbourne, le sergent Wu.

Le roman peine un peu à planter le décor, le début est quelque peu poussif. Et on a du mal à avoir de l'empathie pour Henry Marco et à déterminer où veut en venir l'auteur. Le roman va prendre toutefois un tournant un peu avant la moitié du roman. Le personnage de Henry Marco prend de l'épaisseur, et on commence à comprendre un peu mieux ce que l'auteur cherche à nous faire passer. Marco n'est pas un héros, il est certes le personnage central tout simplement parce qu' Osbourne a un rôle à lui faire jouer. Marco n'est pas un super héros de la survie, il doit sa ténacité juste parce qu'il essaye en vain depuis 4 ans de retrouver Danielle, sa femme.
Roger Ballard lui est devenu le zombie à retrouver, beaucoup de pays cherche à retrouver son corps, détenteur d'un éventuel début de vaccin. Henry Marco sera accompagné dans son périple du Sergent Wu, soldat charismatique et ambigu. 

Les descriptions des combats contre les zombies s'avèrent très trash, beaucoup de tripes, d'hémoglobine Les rencontres avec les zombies sont de véritables épreuves pour Marco et une découverte pour le soldat Wu. Finalement le roman offre des perspectives assez plaisantes dans l'univers du zombie même si on ne peut pas dire qu'il révolutionne le genre. J'ai trouvé l'approche scientifique assez pertinente laissant presque planer le doute sur une éventuelle possibilité d'une pandémie zombiesque !
Un roman qui se laisse finalement lire pour peu qu'on s'accroche et qui se révèle même plaisant au fur et à mesure de son avancé.


         


CITRIQ

vendredi 5 juillet 2013

Point Zéro - Antoine Tracqui


Editions : Critic
Collection : Thriller
Date de parution : 23 mai 2013
prix papier : 25 €
872 pages 
1938. Italie. Dans les rues de Palerme, un jeune fuyard tente d’échapper à la policesecrète de Mussolini. Dans sa main, une mallette dont le contenu semble exciter biendes convoitises.1944. États-Unis. Sur une route poussiéreuse du Middle West, trois hommesd’exception jettent les bases d’un projet qui pourrait bien changer l’issue de laguerre.De nos jours. Caleb McKay, un ex-SAS reconverti dans les missions de sauvetage àrisque maximal, est recruté par un milliardaire excentrique pour rejoindre un pointbien précis du littoral Antarctique où, quelques jours auparavant, un satellite espiona fait une incroyable découverte.Très loin de là, au fin fond de la Russie, un vieil homme interrompt prématurément sapartie de chasse pour se mettre lui aussi en route...Du tréfonds du sous-sol africain aux pentes de l’Etna en passant par les côtes désolées du continent austral s’enclenche une course contre la montre à la recherche d’un des secrets les mieux gardés de l’Histoire.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...