dimanche 31 août 2014

Des nouvelles de Ta-Shima de Adriana Lorusso


Il y a déjà un moment que ce recueil de nouvelles attend sur ma Pal. C'est un de mes principaux défauts, les recueils et autres anthologies m'attirent bien souvent et j'arrive rarement à prendre l'initiative de les sortir. Finalement, ce défi Âne Vs Papillon, m'aide bien souvent à y remédier puisque ma camarade Lune, elle, est plutôt friande de nouvelles. Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, j'aime les nouvelles, mais clairement, je n'aime pas les chroniquer. Je trouve cet exercice délicat, voilà tout...



Editions : Ad Astra
Date de parution : 31 mai 2012
Prix papier : 13 €
218 pages

Ta-Shima, planète fascinante. Suite à sa colonisation accidentelle par les humains – les premiers d’entre eux étaient des fugitifs – et à leur cohabitation forcée avec la mortelle faune locale, Ta-Shima, au fil des âges, devient le centre d’enjeux politiques, humains, où se joue le destin de deux communautés, étroitement liées : les Asix et les Shiro. Avec, en toile de fond, la toute-puissante Fédération interstellaire…


Des nouvelles de Ta-Shima est un recueil violent, âpre, sans concessions, qui se propose d’explorer en profondeur les mystères de cette planète exotique, de plonger au cœur d’une société complexe et sophistiquée, à travers six nouvelles formant un ensemble cohérent. Ce recueil appartient au même cycle que les deux précédents romans d’Adriana Lorusso, Ta-Shima et L' exilé de Ta-Shima, parus aux éditions Bragelonne.

jeudi 21 août 2014

Concours !!







Des fois que vous ne l'auriez pas compris, je suis assez friande de Zombies, et c'est donc avec une joie non feinte que j'ai le grand privilège en ce Ray's Day de vous proposer la nouvelle publication de chez Le bélial à savoir ce petit bijou que voilà :



mardi 19 août 2014

Jeu d'ombres de Ivan Zinberg


Edition : Critic
Collection : Thriller
Date de parution : 05/2014
prix grand format : 20 €
489 pages

Seattle. Sur le campus d’une université, un petit génie de l’informatique assiste au meurtre d’un éminent chercheur en génétique. Sans se dévoiler, il choisit d’orienter les autorités dans leurs investigations, usant des moyens de communication les plus sophistiqués.
À plusieurs centaines de kilomètres, la police de Portland est appelée en renfort après la découverte d’un corps à moitié brûlé, au cœur d’une immense forêt.
Le légiste est formel : si le cadavre pourrit sous terre depuis des années, la crémation, elle, remonte à quelques heures à peine. Seul le tueur pouvait savoir qu’il était enterré là. Pourquoi revenir sur les lieux du crime ? Pourquoi exhumer un cadavre si bien caché ?
Pour le lieutenant Paul Lorenzo et ses hommes commence une enquête terrifiante, la traque d’un tueur insaisissable, capable d’endosser de multiples identités.

dimanche 17 août 2014

La fille flûte et autres fragments de futurs brisés de Paolo Bacigalupi


Edition : Au diable Vauvert
Date de publication : Mai 2014
Prix papier : 23 €
Prix numérique : 9,99 €
434 pages


Recueil de dix nouvelles, la fille Flûte confirme que les possibilités de la science fiction sont aussi importantes sous forme courte que sous forme longue. L'auteur du best-seller international La Fille automate y concentre son regard autour de considérations sociales, politiques et environnementales, et on trouve là de magnifiques variations sur les thèmes qui deviendront centraux dans ses romans. Presque toutes ces histoires ont été récompensées ou no minées pour les prix Nebula et Hugo, et la nouvelle « L'homme calorie» a remporté le prix Theodore Sturgeon.

mardi 12 août 2014

L'oreille interne de robert Silverberg




Editions : Folio SF
Date de parution pour la présente édition : 2007
Date de première parution chez « J'ai lu » : 1981
Titre original et date de publication originale: Dying inside, 1972
Prix papier : 7.90 €
Prix numérique : 7.99 €
338 pages
David Selig, Juif new-yorkais d'une quarantaine d'années, se considère comme un raté. Il est pourtant télépathe et pourrait profiter de ce don pour faire fortune, conquérir - et garder ! - les plus belles femmes... Mais non, rien à faire, il estime être un monstre tout juste bon à faire le nègre sur des devoirs d'étudiants, incapable de réussir sa vie. La dernière preuve en date : ce talent qu'il déteste tant, mais qui est finalement son seul lien avec le reste de l'humanité, est en train de le quitter ! Apeuré à l'idée de se retrouver seul avec lui même, Selig nous conte sa misérable existence. Grand roman psychologique, plein d'humour et de mélancolie, L'oreille interne est peut-être le plus beau livre de Robert Silverberg et à coup sûr un chef-d'œuvre de la science-fiction.


David Selig est né avec un don, celui de lire dans les pensées. Il s'en est rendu compte assez jeune et très vite sa personnalité c'est forgé par cette aptitude. Rapidement ces parents sont démunie face à ce petit garçon qui semble si perspicace. Le petit David rencontre un psy, qui croit bon pour son développement qu'il ait un frère ou une sœur, afin de se sentir moins seul. Seulement les parents n'arrive pas à concevoir un second enfant, il décide alors d'adopter. Alors que David a 10 ans, Les "Selig" accueillent une petite fille, Judith, qui devient très vite la bête noire de son grand frère.
Le roman nous fait rencontrer David adulte, alors qu'il est en phase de perdre son don. Il se sent démunie face à cette perte, et nous est alors conté son histoire, pioché de temps à autre dans sa vie d'enfant comme dans sa vie d'adulte. Souvent rempli d'échec, l'échec de ses amours, sa relation très difficile avec ses parents et les relations très particulières qu'il entretient avec sa sœur Judith.
Le don de David le rend très intelligent mais cela a forgé une personnalité asociale. Il a un regret, c'est de ne pouvoir échanger par la pensée. Le don est unilatéral, et David vit avec culpabilité cette faculté de télépathie, il se sent comme un voyeur, un espion qui lorgne sur l'intimité de chacun, qu'il ne peut se démunir...

Bon je sais pas si la comparaison est très heureuse, c'est une impression de lecture alors je la partage. Mais voilà j'ai eu la curieuse sensation que le personnage de Dexter de la série éponyme, était inspiré de David Selig, tant dans sa personnalité, son évolution et sa relation avec sa sœur, mais aussi et surtout cette approche du passager noir. Pourtant, je vous arrête David Selig n'est pas un tueur en série, juste un type que ce don particulier a exclu de la société, l'a isolé, et obligé à vivre différemment, se cacher et se marginaliser. Cette lecture est une lecture commune du « Cercle d'Atuan », et Lorhkan a très justement souligné que ce livre avait tout à fait sa place dans la littérature dite blanche à la manière Des fleurs pour Algernon. Il a mis le doigt dessus. Je n'ai pas chroniqué sur le blog Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, mais l'Oreille Interne a su me toucher de la même manière, alors pour peu que vous soyez également de ceux ayant passé un excellent moment de lecture de ce chef d'œuvre de Daniel Keyes, je doute que vous n'aimiez pas ce brillant roman de Silverberg. 
La dimension fantastique est brillamment intégré dans le roman qu'il apparaît naturel. David est tellement proche de nous qu'il n'y a rien d’extravagant dans son don. La psychologie des personnages est captivante. La fin est excellent, belle et humaine de mon point de vue. Bref un excellent Silverberg à découvrir et qui m'a mis le pied à l'étrier afin de découvrir ses autres œuvres.



 

Les chroniques de VertLorhkan ...





1ère participation 


dimanche 10 août 2014

Spores ! de Olivier Saraja suivi de l'interview de l'auteur


Auto-édition
Date de publication : Juin 2014
Prix : 0.99 € 
± 37 pages

Des fois il faut accepter de prendre des risques, même en tant que lecteur. Et si le Tag auto-édition existe sur le blog c'est que j'ai déjà été m'aventurer vers ce type d'ouvrage qui a tendance à faire peur « l'auto-édition ». Si vous demandez lesquels rendez-vous ici et . Je vous inforrme - histoire de rassurer un brin - que cette nouvelle de Olivier Saraja a été décortiqué (selon ces termes) par les grenouilles de Cocyclics.
La civilisation s'est effondrée. Pieter et sa fille Enora tentent de survivre dans un monde envahi par une espèce de mousse très invasive, dont les spores représentent un danger mortel. L'irruption d'une femme dans leur vie bouleversera leur quotidien. Vers quel avenir les entraînera-t-elle?Entre drame humain et fable écologiste, Spores! amène le lecteur dans un monde silencieux et oppressant, sis aux limites de la folie humaine. Pour public averti.

La nouvelle maintenant, c'est ce qui vous intéresse. Je ne vais pas rentrer plus dans le fond de l'histoire que la quatrième de couverture résume suffisamment. Dèjà, le point le plus positifs de mon point de vue c'est l'immersion dans la nouvelle qui est vraiment instantanée. On suit Pieter de suite dans sa survie, les descriptions sont très imagées et très réussies, ce qui conduit vraiment dans une ambiance très poisseuse, végétale et mousseuse. D'ailleurs, la couverture de David Revoy, retranscrit parfaitement bien la nouvelle et l'ambiance. L'histoire n'est pas en reste, j'ai beaucoup apprécié cette approche de fin de civilisation. Mon seul petit bémol est sur les révélations qui nous sont faites et qui sont ou aurait été devinés par le lecteur. Mais je pense que chaque lecteur peut réagir différemment selon que l'on soit habitué à ce genre, à savoir le post-apo.
Moyennant 0.99 €, une nouvelle qui sait trouver son lecteur et installer une ambiance rapide avec un background bien construit. A découvrir !





§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Courte interview de l'auteur : 

(enfin peu de questions et beaucoup de contenu dans les réponses ^^ )


Cornwall : Quand on visite ton site on voit que tu as rédigé ta nouvelle en mai dernier. Et tu l'as très rapidement mis en vente format numérique en auto-édition, pourquoi ce choix ?
Olivier Saraja : J'ai plusieurs projets en cours: un roman (terminé mais à environ 35% de réécriture), un projet de série (en cours de discussion avec un éditeur), et différentes nouvelles (la suivante est à 75% d'écriture, les deux suivantes sont au stade de synopsis virtuel dans ma tête: pas encore commencé à rédiger). Les nouvelles indépendantes, les éditeurs ne semblent pas trop friands en dehors d'anthologies: sans doute beaucoup de travail, pour un retour sur investissement très lent. Dans les formats courts, ils semblent privilégier les séries et les novellas. Les temps de réponse sont de l'ordre de plusieurs mois. Si on regarde bien, plusieurs éditeurs ont fermé les soumissions pour ce format, le temps de digérer, je suppose, ce qu'ils ont déjà dans les tiroirs. 
Pour ma part, j'ai fait le choix de publier quatre nouvelles en auto-édition. J'ai un grand respect pour ce mode d'édition, même s'il bénéficie d'une piètre vision sur le lectorat français. Peu m'importe. Je m'efforce de produire des textes de la plus grande qualité possible (avec bêta-lecteurs plus mise à contribution de la communauté CoCyclics), et je compte bien que les chroniques, les notes et commentaires pousseront les lecteurs curieux vers mes oeuvres en raison de leur qualité et leur bon accueil par mes lecteurs. 
Cela explique pourquoi je travaille si lentement: j'écris, je relis, je ré-écris, je pèse longuement les mots, cisèle lentement et délicatement mes phrases. Je veux vraiment produire des textes intéressants, bien calibrés. Et une fois passée cette très lente maturation, devoir attendre plusieurs mois supplémentaires pour qu'un éditeur ou l'autre prenne une décision quant à mon texte, m'est assez difficile (et pourtant, je m'estime patient!). J'ai donc choisi de publier mes nouvelles one shot sous la bannière de l'auto-édition. Cela aura un effet secondaire intéressant: celui de me forger une identité d'auteur, faire en sorte de marquer la mémoire des lecteurs, pour qu'ils puissent facilement se dire, plus tard "tiens, c'est lui qui a signé cette nouvelle-là, c'était sympa, j'ai envie de découvrir ce que vaut son roman".
C'est ma seule ambition: challenger l'appétit de lecture des amateurs, et m'insérer modestement dans les piles de lecture au milieu de grands auteurs.


Cornwall : La couverture de David Revoy restitue à merveille l'ambiance de la nouvelle, comment est née cette collaboration ?

Oliver Saraja : David est un formidable artiste. Nous nous connaissons depuis des années, de part notre engagement dans le domaine des logiciels libres, et plus particulièrement ceux de graphisme: Blender, Krita, MyPaint, Gimp... Nous partageons le même secteur géographique, la même envie de démocratiser les logiciels libres, le même appétit pour le fantastique et l'imaginaire. J'ai donc la chance de le compter parmi mes amis, au sens premier et noble du terme, pas celui galvaudé par les réseaux sociaux.

Lorsque je lui ai parlé de ma nouvelle "Spores!" il a été enthousiaste à l'idée d'en signer la couverture. À titre gracieux et amical, car ce n'est pas en vendant des formats courts sur le circuit de l'auto-édition que je pourrais espérer le rémunérer comme il se devrait. Mais bon: j'ai une cave et un frigo bien achalandés, on trouvera bien un terrain d'entente ;-)


Cornwall : Tu as à ton actif un ouvrage édité dans un domaine bien différent « la 3D libre avec blender 2.6 », et là tu écris une nouvelle d'anticipation et on découvre d'autres projets en cours, notamment Lady Bradsley. Comment t'es venu ce goût pour l'anticipation ? Lady Bradsley, appartiendra-t-il également au domaine de l’imaginaire, les Cocyclics t'ont-ils aidé également sur ce projet ?

Olivier Saraja : Anticipation, imaginaire... Je suis tombé dedans pendant mon enfance. J'ai commencé à jouer aux jeux de rôle à l'âge de dix ans (début années 80, faites les calculs) et j'ai très tôt été bercé par Tolkien, Lovecraft et consorts. Moorcock, Herbert, Simmons, Cook, Gemmel, Eddings figurent en bonne position dans ma bibliothèque. 
J'ai toujours écrit (des ouvrages de jeux de rôle, des articles pour la presse informatique, un livre informatique). Il n'y a pas eu de réelle transition vers la fiction, cela a toujours été là, concret: j'ai un roman terminé depuis des années, et je le réécris à "temps perdu". La seule nouveauté, c'est le format de la nouvelle, que j'ai (re)découvert grâce aux lectures numériques. J'ai été de suite conquis. 
Lady Bradsley est le personnage central de la série sur laquelle je travaille en ce moment. C'est une jeune femme, qui au cours des années 1900, tient un cabinet de consultante en affaires occultes. C'est une aventurière, plus au sens d'Adèle Blanc-Sec que de Lara Croft, toutefois. Les talents médiumniques qui sont les siens sont à la fois un Don mais aussi et surtout sa malédiction personnelle. J'espère que ses aventures (déjà trois décrites sur les six prévues) plairont autant au public qu'à mes bêta-lecteurs actuels, très enthousiastes.
Et oui, les grenouilles de CoCyclics officient à la troisième version de mon pilote de série :-) Cela se déroule toutefois hors forum, en raison de la longueur des épisodes...











vendredi 8 août 2014

Sous le signe du zombie



Ma rentrée littéraire sera sous le signe du zombie et le porte monnaie va saigner !


L'éducation de Stony Mayhall de Daryl Gregory 
traduit par Laurent Philibert-Caillat, couverture par Aurélien Police

Edition : Le Bélial
Date de parution : 28 Aout 2014
Prix papier : 23 €
Prix Numérique : 12.99 €
448 pages 

« En général, ça finit avec la Dernière Fille, l’unique survivante : une jeune femme en débardeur éclaboussé de sang. Elle lâche sa tronçonneuse, son fusil à canon scié, son pied-de-biche [...] et sort en titubant d’une vieille maison. [...] L’aube rougeoie sur l’horizon et les goules ont été vaincues (pour le moment, parce que les happy ends ne durent jamais). Peut-être que d’autres survivants finissent par la retrouver et l’emmènent dans une enclave, une forteresse grouillant de soldats, ou à tout le moins de civils bardés de flingues, lesquels la protégeront jusqu’au deuxième volet. Peut-être que cette enclave est située à Easterly, Iowa, à environ cent kilomètres au nord-ouest des ruines de Des Moines. Peut-être que la fille s’appelle Ruby... »
Stony a trois sœurs : Alice, Chelsea, Junie. Et sa mère Wanda, qui l’aime plus que tout. Sans oublier Kwang, son copain de toujours, persuadé que Stony possède un superpouvoir. Parce que Stony est insensible aux flèches que son ami lui plante dans le ventre histoire de rigoler... Il faut dire que Stony ne respire pas. Ne mange pas vraiment. Ne dort jamais. Et pourtant il grandit. Stony ignore ce qu’il est. Il n’a pas pris la mesure de son réel pouvoir. Ça viendra. Reste une interrogation : y en a-t-il d’autres comme lui ? La réponse à cette question emportera tout dans son sillage...

Les premiers chapitres à télécharger : Ici


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Le jour où les zombies ont dévoré le père noël de S.G Browne
traduit par Laura Derajinski

Editions : Mirobole
Collection : Horizons Pourpres
Date de parution : septembre 2014
Prix Papier : 19 €
224 pages
Pauvre Andy Warner. L’ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l’Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s’échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait… À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu’il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout, convaincue qu’il est vraiment le père Noël… Une comédie horriblement délicieuse à lire sous le sapin.


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Zombie Ball de Paolo bacigalupi 

traduit par Sara Doke


Editions : Au diable Vauvert
Collection : Jeunesse
Date de parution : 4 Septembre 2014
Prix papier : 15 €
168 pages 
Rabi, jeune américain d'origine indienne, raconte ses problèmes d'intégration au sein de l'équipe de baseballiocaie et son aventure dans l'usine Monsant, un abattoir gigantesque fournissant les fast-foods de la région. Deux amis le suivent: Joe, fils d'un père alcoolique violent, et Miguel, mexicain dont la famille est en situation irrégulière. Les trois adolescents assistent à la zombification des vaches de l'usine, qui, une fois découpées, deviennent des zombies burgers. Lors du match final, les équipes de baseball vont devoir affronter la population fraichement contaminée. Zombie ball s'adresse à un lectorat plus jeune que celui de Ferrailleurs des mers et Les Cités englouties par son côté teen movie. Les passionnés de série B et de littérature pulp trouveront aussi leur compte dans cette intrigue absurde et sanguinolente. Une histoire déjantée qui ne manque pas de fond en amenant à réfléchir au sujet de l'élevage industriel, du sort des immigrés clandestins, du racisme et de l'impuissance des petites gens face aux grands groupes agroalimentaires.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Zombie, un horizon de cendre de Jean-Pierre Andrevon 
ré-éditions avec nouvelle couverture par Aurélien Police 

Editions : Le Bélial
Date de parution : 25 septembre 2014
Prix papier : 15 €
Prix numérique : 6.99 €
220 pages
« Quand il n'y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur Terre. »
Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe avant de poursuivre votre route. Jusqu'au moment où vous réalisez que le voisin en question est décédé depuis des semaines...
Troisième jour : Vous ne décollez plus de la télé, qui enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts se réveillent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants...
Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère...
Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l'ignominie qu'elle appelait « maman ». Derrière vos volets cloués, alors que le chien ne cesse de geindre, ils rôdent.
Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant... Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Déchirés de Peter Stenson 
traduit par Pierre Szczeciner

Editions : Super 8
Date de parution : 28 Août 2014
Prix papier : 21 €
Prix numérique : 12.99 €
400 pages

« J’ai peut-être raté ma vie, mais au moins, j’ai toujours ma tête et mes bras. »
Accro à la méthamphétamine, Chase Daniels est un junkie minable sans cesse en quête d’un nouveau fix. Quand il se réveille un beau matin pour voir une fillette déchiqueter un rottweiler, il ne s’inquiète pas plus que ça. Ouais, peut-être qu’il devrait.
Car la fin des temps est là : les rues grouillent de zombies avides de chair humaine, et survivre est devenu un objectif à très court terme. Mais que signifie l’apocalypse, se demande Chase, quand la société a déjà tiré sur vous un trait définitif ? Et cette malédiction, qui semble toucher tout le monde sauf lui et son ami Typewriter, n’est-elle pas l’occasion qu’il attendait – celle de prendre un nouveau départ et d’accomplir enfin quelque chose de grandiose ?
Dans un monde livré au chaos et aux flammes, le « nouveau » Chase Daniels, perdu dans ses rêves de rédemption et d’amour fou, se met en tête de retrouver son ex-petite amie et de la sauver. Les règles du jeu ont changé : désormais, c’est tuer ou être tué, fuir sans penser au lendemain. Hanté par les fantômes du passé, dévoré par le manque, Chase ne court-il pas au-devant de sa dernière désillusion ?


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Pandémie, l'affrontement de Alexandre Lang
couverture par Gregory Plocus


Edition : auto-édition par Amazon
Date de publication : 26 Juin 2014

Prix papier : 24,71
630 pages
L’Apocalypse a pris forme. Elle se répand sur le monde comme une lame de fond, menaçant l’espèce humaine d’effondrement complet. La France n’échappe pas à la tourmente. Elle doit réagir, trouver l’énergie et les moyens de se battre avant qu’il ne soit trop tard. Au-delà de son avenir, c’est aussi celui de l’Humanité qui se joue. Un plan est conçu. Les experts survivants, l'armée et les pilotes de Rafale sont mis à contribution. Mais les plans se déroulent rarement comme prévu. Et l'Homme reste le meilleur ennemi de l'homme.






§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Celle qui a tous les dons de M.R Carey 
traduit par Nathalie Mège




Editions : L'atalante
Collection : la dentelle du Cygne 
Date de parution : 23 octobre 2014
Prix papier : 25 €
pages : 448




En Angleterre, vingt ans après la chute de la civilisation humaine suite à une contamination biologique, quasiment toute la population est zombifiée. Mélanie, petite fille surdouée mais contaminée, est un sujet d'expérience. Enfermée dans une base militaire, elle ne sort que pour suivre un enseignement médiocre. L'enfant se prend d'affection pour son institutrice, mademoiselle Justineau.










Bref je vais succomber à tous ces ouvrages, d'ailleurs je crois bien qu'on va m'offrir le premier et l'avant-dernier de cette liste. Pour la ré-édition de Zombie, un horizon de cendre, je me l'étais acheté en numérique mais pas encore lu et cette version papier là j'avoue je vais céder à la tentation et me procurer l'objet livre.





vendredi 1 août 2014

Morwenna's List : Récap du Premier mois




A l'heure actuelle le Morwenna's List compte 19 participants, ce qui est une belle réussite et un excellent démarrage pour un premier mois. 
Mais me direz-vous, participants il y a, mais chroniques il y a t-il ? Et la réponse est oui, en plus d'être un challenge comptant un nombres très respectable de blogueurs, le challenge suscite vraiment votre intérêt et en ce première mois de challenge j'ai compté 14 chroniques :

Aude :
Morwenna de Jo walton

Baroona :
Terremer d'Ursula Le Guin
Les dépossédés d'Ursula Le Guin  

Julien :
Morwenna de Jo Walton
Terremer d'Ursula Le Guin 

Lorhkan :
Les enfants d'Icare d'Arthur C. Clarke

Lune : 
Soleil Vert de Harry Harrison

Tesrathilde :
Morwenna de Jo Walton

Tigger Lilly :
Terremer d'Ursula Le Guin 

Vert :
Terremer d'Ursula Le Guin
Morwenna de Jo Walton

Nicolas Winter :

Xapur : 
Le guide du Voyageur Galactique, tome 1 de Douglas Adams




Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...