samedi 31 mai 2014

Le Mois de « Olivier Gay »




Encore une fois, les vénérables de Book en Stock, propose un auteur pour lequel j'avais eu un coup de cœur livresque avec « Le Boucher ». C'est donc sans surprise que je me suis proposé pour participer à ce mois de et j'ai d'ailleurs eu, en partenariat avec Book en Stock et les éditions du Masque, la chance de pouvoir lire sont dernier Thriller paru à savoir « Mais je fais quoi du Corps ? ». Il me reste d'ailleurs sur ma pile à lire deux de ces romans à découvrir « La Servante » qui fait suite au « Boucher » ainsi que les talons hauts rapprochent les filles du ciel, son premier thriller où l'on fait connaissance avec Fitz. J'espère mais rien n'est moins sûr que je pourrais les lire durant le mois à venir...
Tout ça pour vous dire que je suivrais tout le long du mois de Juin, Le Mois de « Olivier Gay », et j'ai d'ailleurs quelques questions en stock pour animer ce joli mois de Juin. 

Alors n'hésiter pas à nous rejoindre pour venir poser vos questions à l'auteur, l'occasion de faire connaissance et de partager, comme souvent sur les « mois de », de très sympathiques anecdotes. 

Voici ces titres déjà parus


Fantasy

Tome 1 : Qui est donc cette mystérieuse Deria, belle et talentueuse, flamboyante et arrogante, qui vient déranger Mahlin durant sa garde pour demander à voir l'Empereur ? Qui est son père, pour qu'elle soit aussitôt accueillie, bien traitée, intégrée à la cour ? La question de pose de manière plus brutale lorsqu'on la retrouve assassinée. Et Mahlin, accompagné de Shani la jeune servante, se retrouve au coeur d'une conspiration qui menace d'entraîner l'Empire tout entier dans la tourmente. Car le père de Deria n'entend pas laisser le crime impuni. Vingt ans après avoir gravé sa légende en lettres de sang, le Boucher reprend du service.




Tome 2 : Rekk le boucher, Rekk le sanguinaire est en train de croupir au fond d’une geôle crasseuse. Il n’est plus que l’ombre de lui-même. Et pourtant le meurtre de sa fille reste impuni. Sa soif de vengeance le ronge. Shani n’était alors qu’une servante, elle passait presque inaperçue mais par amour et par amitié, elle libérera le boucher et ensemble ils mettront l’Empire à feu et à sang. Plongez dans une aventure où les combats titanesques croisent les intrigues de cour, où la barbarie côtoie l’amour et où une heroïc-fantasy digne de Gemmell flirte avec le polar. Voyez comment une simple servante est venue défier un Empire... Dernier tome pour cette sensationnelle histoire qui devrait plaire autant aux amateurs de roman à suspens qu’aux amateurs de fantasy musclée.
Thriller


Un serial killer rôde dans les rues de Paris. Plusieurs filles sont retrouvées assassinées dans leur appartement. Leur seul point commun : elles fréquentaient toutes le milieu de la nuit et les clubs à la mode.
John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, les jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine. Ce héros improbable va se retrouver au cœur d'une enquête de plus en plus dangereuse, avec l'aide de ses conquêtes d'un soir et de ses amis toxicomanes.



Fitz, Deborah et Moussah forment un inséparable trio de noctambules parisiens. Ce soir, Moussah doit leur présenter sa nouvelle petite amie et ses deux complices sont un peu nerveux car ils redoutent son cœur d’artichaut. Aussi quand Cerise les rejoint dans la boîte où ils ont rendez-vous, ils restent sans voix devant la spectaculaire métisse. Elle leur apprend qu’elle va participer à un concours de mannequins et les invite à assister aux éliminatoires. Fitz accepte sur le champ. Parmi les candidates, il repère aussitôt Aurélie une superbe blonde à la beauté classique mais pétillante. Pendant le stage qui doit préparer les jeunes filles à la finale, Cerise, la favorite, disparaît. A-t-elle décidé de plaquer sur un coup de tête, son petit ami et le mannequinat ? Moussah supplie Fitz de l’aider à la retrouver. Bien sûr les autres filles avaient tout intérêt à éliminer Cerise de la compétition. Mais est-il possible que ces créatures de rêve se transforment en criminelles pour parvenir à leurs fins ? Fitz pensait pourtant que les mannequins étaient toutes des filles modèles…



Alors que Fitz s’apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d’un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d’être livré à domicile. Devant l’appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrouvé mort chez lui et l’enquête conclut au suicide. Pourquoi alors le doute s’instille-t-il dans l’esprit de Fitz ? Pourquoi son appartement est-il visité en son absence et se retrouve-t-il bientôt avec des tueurs à ses trousses ? Et cet homme énigmatique que Fitz a croisé dans l’escalier en se rendant chez le politicien, pourrait-il avoir un rapport avec la mort de Venard ? Fitz aura bien besoin du secours de ses amis de toujours, Deborah et Moussah, pour se sortir de cette sombre affaire.









vendredi 30 mai 2014

Métro Z de Fabien Clavel


Edition : Rageot
Collection : Thriller
Date de parution : 04/06/2014
Prix papier : 9,90 €
Prix numérique : 7,99 €
224 pages


Le métro s'est arreté, puis tout a explosé.
Emma longe la rame, son écharpe plaquée sur le visage
Et s'il s'agit d'un attentat ?
Tout ce qu'elle souhaite, c'est de retrouver son petit frère Natan et s'enfuir avec lui.
Mais qui sont ces silhouettes mouvantes et menaçantes qui l'entourent ?

Emma, lycéenne rentre de sa journée scolaire avec son jeune frère, autiste, l'AVS ne pouvait être là aujourd'hui et ces parents n'étaient pas disponible, c'est donc à elle qu'incombe le retour de Natan à la maison par le métro. Natan, ne fait plus de crise, à condition que son quotidien, sa routine ne soient pas perturbés. Seulement, il y a un arrêt impromptu du métro, Emma en proie au mal des transports ingurgite deux cachets de Viator® et juge utile d'en faire prendre à son frère qui semble s'agiter, puis soudain tout explose, c'est le chaos. La jeune fille suit la masse, jusqu'aux bouches de sorties de métro mais là, les grilles leur sont fermées dessus et pour éviter un trop gros mouvement de foule, on les écarte des fermetures aux moyens de lances à eaux. Là, la jeune fille reprend un peu plus conscience de la situation et réalise que dans cette confusion elle a oublié de prendre son petit frère avec elle. Elle repart vers les rames à la recherche de Natan, en ce demandant comment un enfant autiste aurait pu réagir face à tant de grabuge. En redescendant, elle croise de nombreuses personnes hagardes, les pupilles quasi absentes, les lèvres bleuies, la bave leur dégoulinant sur le menton. Pendant son périple, elle va rencontrer C-Byl, jeune graffeuse, totalement déconnectée de l'actualité lors des explosions et qui découvre avec Emma l'ampleur de la catastrophe qu'il se trame dans le métro, C-Byl entreprend d'aider Emma à retrouver son frère...

« Natan est un trou noir. Un grand vide qui aspire la lumière et la gravité de l'espace. on le voit pas mais il dévore tout.
Le temps.
L'énergie.
L'affection des parents.
Elle a souvent l'impression de n'être qu'un petit satellite dans un système tournant autour d'un soleil noir. Un astre qui ne réchauffe pas, qui n'éclaire pas, mais qui obscurcit et refroidit tout. »

J'avais eu connaissance de cet ouvrage dans l'interview à la fin de « L’Évangile Cannibale » paru en Janvier 2014. Quand Fabien Clavel mentionnait ce roman « Métro Z » à paraître chez Rageot, maison d'édition jeunesse, je m'attendais à retrouver un roman zombie ludique et quelque peu cynique tel que dans « L’Évangile Cannibale ». Et bien non pas du tout, Fabien Clavel, plein de surprise entame ce roman sur les zombies sur le thème très poignant qu'est l'autiste. Et là c'est l’autiste à travers les yeux de la grande sœur, son ressenti, son mal-être face aux troubles de développement dont est atteint son jeune frère. Emma est très touchante et son désarroi nous touche. Il est difficile, en tant que parents, de ne pas être affecté par ce thème, je crois que lorsqu'on devient parents, ce trouble fait parti des spectres pour lequel on a envie d'être rassuré. Et bien que je ne sois pas touché de près ou de loin par ce trouble, c'est une question qui a déjà été soulevée. 
Ce roman zombie est une véritable surprise, je ne m'attendais pas du tout à ça et j'ai été prise dans le récit de suite pour ne plus le lâcher. La relation entre Emma et Natan est très émouvante, j'ai été frappé qu'un roman jeunesse puisse me remuer autant. Je ne sais absolument pas qu'elle sera le ressenti du lectorat cible, dans tous les cas cette relation frère/sœur est brillamment menée par Fabien Clavel. De plus, la problématique du zombie est très bien amenée, reposant sur une conjoncture proche dans une France sous la VIème république. J'ai poussé ma curiosité et donc appris que l'atropine est bien un antidote au gaz sarin, et également découvert qu'il y a un certain nombre de stations de métro abandonnées ou/et inexploitées

Bref un très bon ouvrage jeunesse avec des thèmes qui sonnent juste et qui aborde les zombies de façon très judicieuse et qui ravira sans aucun doute le jeune public avec de très bons frissons et qui constitue une excellente approche dans la découverte du zombie. Le dossier en fin de roman vient d'ailleurs enrichir de façon pertinente le thème des zombies et nous l'explique à travers le temps et via notre société moderne.



L'auteur : Né en 1978 à Paris, Fabien Clavel a suivi des études de lettres classiques au terme desquelles il est devenu enseignant.De 2007 à 2011, il a enseigné le français et le latin au lycée français de Budapest avant de se réinstaller en région parisienne.Il est l’auteur de plusieurs romans de fantasy et de SF chez Mnémos et Pygmalion, ainsi que de textes pour la jeunesse chez Mango et J’ai lu dont La Dernière Odyssée (Prix Aslan 2007) et Les Gorgonautes (Prix Imaginales 2009). ( source éditeur)

jeudi 29 mai 2014

Mes « non » Imaginales




Comme beaucoup s'en doute ( ou pas! ), je ne suis pas allée aux Imaginales, d'ailleurs je n'y suis jamais allée. Pourquoi, souvent, j'esquive en disant ben je peux pas abandonner mes enfants et puis avec mon « non » taff ( entendre statut précaire qui implique aucune projection, aucune organisation, pas de réservation à l'avance possible) c'est tout bonnement inconcevable. Après avec un peu d'honnêteté, la foule tout ça (les auteurs, les éditeurs, les blogueurs, les saouleurs, les défrayeurs etc,etc) ben ça me fout grave les boules, parce que la choupinette est un chouilla agoraphobe et terriblement pas à l'aise dans son rôle de lectrice SFFF. Je me trouve souvent en mode guiche « on » (et alone), cache toi ma fille, tu n'as rien t’intéressant à raconter … Bref les « non » imaginales c'est finalement plutôt très bien pour moi.

Mais alors pendant que tous mes copinautes de la blogo s'éclataient à rencontrer d'illustres auteurs comme en témoigne cette page dédiée à un écrivain hautement recommandable (l'écrivain, je laisse l'appréciation de cette page à sa créatrice :p) : « shut the fuck up » !!

Alors qu'est ce donc que j'ai fait d’intéressant : Ben rien ! Rien qui ne mérite un billet et pourtant je tenais vraiment que vous le sachiez tous. Rien qui ne relève d'une importance capitale, pourtant j'ai apparemment fait quelque chose qui a suscité bon nombre de curiosités et ouais … J'ai réussi à lire « la soupe aux choux » pendant que d'autres regardaient une magnifique expo Zombie by Zariel ou se voyait confier une mission ultra secrète et mystérieuse que même moi en guiche attitude ai tout de suite comprise ( Cf : answer 42), je vous embouche un coin, n'est ce pas ?! C'est que ça rend perspicace « la soupe aux choux »! Mais boudiou croyez moi, ça ne rend pas que de la flatulence !

Alors par ordre chronologique :

Jeudi 22 Mai : J'ai lu « Apocalypse Z » après avoir fini « La soupe aux choux », je suis partie bosser l'après-midi, et j'ai reçu un petit bonheur par mail dans l'après-midi, c'est sympa de partager ces petits bonheurs. Voilà ce que j'ai reçu par mail : Vous venez de recevoir une notification car Un papillon dans la Lune - blog SFFF vient de poster une nouvelle photo dans laquelle vous apparaissez. J'y suis allée et j'étais heureuse de constater que ma choupette avait reçu son cadeau à temps, voir même un jour plus tôt. Et de plus elle semblait sincèrement contente de son cadeau, en plus ça lui va trop bien à la miss !! Bref Heureuse que j'étais : ahhh vous avez pas goûté à ce petit bonheur pendant vos imaginales, hein ^^

Vendredi 23 Mai : Anniv de la choupette, poster un message de joyeux anniv puis fin de la lecture d' « Apocalypse Z » ( trop trop bien ! ), puis reprise des hostilités, finir la chronique de « la soupe aux choux ». Et taff l’après-midi … Je l'accorde une journée pour moi pas très folichonne. 

Samedi 24 Mai : Reprise de la lecture de « Jeu d'ombres » d'Ivan Zinberg , terrible, audacieux je vous en dirai des nouvelles très bientôt quand je ne serai plus en train d'étaler des conneries sur ce billet. Puis décathlon, chausseur officielle de la choupinette, ouaip on s'en fout et alors, je dis tout qu'est ce que je veux ici c'est chez moi ! ( jeu d'ombres en main, le barbu au volant, faut faire des choix: p)
Dimanche 25 Mai : Repos, migraine naissante, j'ai fini « Jeu d'ombres », rédiger ma chronique pour « Mais
je fais quoi du Corps ? » Je suis aller voter , applause please : je n'ai jamais loupé un scrutin depuis mon droit de vote ^^. Puis, acheter des fleurs pour maman, ou plutôt un truc chouette à planter dans le jardin, des 
ostéospermums ( y'a pas 36 moyens mémos techniques pour retenir ce nom là …). Lu « L'opéra de Shaya » de Sylvie Lainé dans la journée et commencé « Cent Visages » de Thomas Geha, puis dodo au bout de 36 pages ( non pas 42 je tenais plus)...


Les fautes d'orthographes, de grammaires et de liaisons sont de mon fait mais pas de mon plein gré, ils sont le fruit de ma nullitude assumée enfin presque !


Ne soyons pas jaloux :


Les Imaginales de Lhisbei, de Thomas Geha, de Jae-Lou, de Tigger Lilly, Escrogriffe, Snow, Dup


Ostéospermums


mercredi 28 mai 2014

Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin de Manel Loureiro


Editeur : PANINI COMICS 
Collection : Eclipse
date de parution : 15/01/2014
Prix grand format : 14 €
Prix numérique : 8,99 €
480 pages



Un mystérieux incident dans le Caucase et un entrefilet dans les informations locales, voilà le seul avertissement de l’humanité annonçant la fin de notre civilisation. Un virus mortel ravage pays après pays, ne laissant derrière lui que des cadavres animés, coincés entre la vie et la mort. En Espagne, un avocat décide de tenir un blog pour évacuer la douleur de la perte de sa femme. Il ne peut savoir que ses écrits seront les dernières archives de l’humanité.

Le roman débute par la restitution d'article de blog d'un avocat espagnol. Le début donne écho aux actualités, un conflit oppose la Russie et le Daguestan, une république de la Causase du nord, sujets de la Fédération de Russie. Un groupuscule islamique aurait attaqué une ancienne base secrète soviétique. La Russie est alors en état d'alerte Maximum. Peu d'images parviennent aux informations, qui donnent une impression de censures de faits graves, conflit nucléaire peur-être. L’Europe, s'engage envoie des troupes, La Russie, s'embrase, on commence à parler d'un virus.

« L'OMS a finalement acté de manière officielle qu'il s'agit d'une souche du virus du Nil occidentale proche de l''Ebola. Ebola. Le mot est lâché. » 

Le Web s’enflamme de témoignage de plus en plus farfelus...

« Internet n'est plus qu'un nid à rumeurs, toutes plus absurdes que les précédentes. Invasion d'extraterrestres, parasites mutants, morts-vivants, lavages de cerveaux – faites votre choix. Restons pragmatique, bon sang ! Il s'agit d'une maladie. Soit tu l'attrapes, soit non. Mais si tu l'attrapes – pan ! T'es mort. Je reste convaincu qu'il y a autre chose, une chose vraiment terrible. Sinon comment expliquer cette censure sans précédent ? C'est complètement dingue. »


Le blog de notre avocat galicien se compose pour la première partie de billets d'humeurs, de son quotidien et de son ressenti vis à vis de l'actualité, de ses pressentiments au vue de la crise dans le Caucase, jusqu'au chaos des moyens de communications. Il optera alors pour continuer, dans un cahier, à retranscrire son vécu, son évolution, ces choix vis à vis de cette nouvelle menace qu'il peut enfin nommer morts-vivants, zombies, revenants.

J'ai été totalement happée par le récit, franchement, je me le suis gentiment offert par pur curiosité afin de voir ce qu'il donnait,  puis je l'ai ouvert, juste pour lire quelques pages, je ne l'ai plus lâché, j'ai été prise au piège d'un roman zombie qui a su prouver que le genre pouvait encore se renouveler et offrir de très belle surprise. 
Même si, en soit on ne peut pas prétendre que le roman soit original dans le scénario, c'est quand même une sacré claque. L'œuvre est parfaitement réfléchie, du conditionnement d'un virus « aux havre de Sûreté », l'auteur a bien tout ficelé, du début de la crise jusqu'à l’émergence des zombies, tout arrive progressivement. J'ai rarement attaché autant d'importance à la chronologie des événements, on suit le blog de l'avocat qu'il tient jours après jours, quand on voit qu'il manque une date on commence la lecture du billet en ce demande ce qui a bien pu arrivé...
Le récit est haletant, j'ai rarement éprouvé autant de tension dans une lecture zombiesque, on ressent les malaises de notre « héros », le roman est pesant non stop, à chaque nouvelle page on attend de connaître la suite et et et ben il faut le lire en dire plus serait spoiler le contenu. Déjà que je trouve que la couverture bien que magnifique dans son genre, ainsi que le titre en révèle trop, on aurait très bien pu omettre de notifier la présence de zombies dans le livre, cela aurai donner bien plus de peps. Je finirais donc sur vite la suite !

                     


L'auteur : Manel Loureiro est un auteur espagnol, né en 1975 à Pontevedra. Il suit des études de droit. Après avoir obtenu son diplôme, il travaille à la télévision (devant et derrière l'écran) et se lance dans l'écriture de romans.



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lundi 26 mai 2014

Mais je fais quoi du corps ? De Olivier Gay


Editions : Le Masque
Collection : Grands Formats
Date de Parution : 01/2014
Prix papier : 16,00 €  / Prix Numérique : 10,99 €
301 pages

Alors que Fitz s’apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d’un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d’être livré à domicile. Devant l’appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrouvé mort chez lui et l’enquête conclut au suicide. Pourquoi alors le doute s’instille-t-il dans l’esprit de Fitz ? Pourquoi son appartement est-il visité en son absence et se retrouve-t-il bientôt avec des tueurs à ses trousses ? Et cet homme énigmatique que Fitz a croisé dans l’escalier en se rendant chez le politicien, pourrait-il avoir un rapport avec la mort de Venard ? Fitz aura bien besoin du secours de ses amis de toujours, Deborah et Moussah, pour se sortir de cette sombre affaire.

Je sais pas si j'ai bien fait de commencer à lire les aventures de Fitz par cet ouvrage. Même si évidemment tous les romans précédents dont Fitz est le personnage principal peuvent se lire indépendamment. Mais là je pense que j'aurais commencé par « Les talons hautes rapprochent les filles du ciels », j'aurais d'autant plus apprécié la nature bien caractéristique de ce cher Fitz, ou plutôt dois-je dire John-Fitzgerald Dumont ! Fitz est un dealeur qui trafique dans les hautes sphères de la société. Alors qu'il est appelé par un politicien, Georges Venard un dimanche pour lui fournir la came demandé, Fitz trouve porte close. Le lendemain matin dans les quotidiens, il apprend que son client est mort, tout semblerait montrer qu'il s'est suicidé. Fitz est vivement interpellé par cette nouvelle... Et là commence l'intrigue, il va se retrouver, encore un fois, dans un imbroglio d'emmerdes ! Le roman est bien mené et j'ai apprécié ma ballade dans Paris avec Fitz. Les retournements sans être bluffants sont judicieux et pousse le lecteur sur de nouvelle fausses pistes, où l'auteur à l'air de se délecter de balader autant ce pauvre dandy autant que nous. Fitz n'est franchement pas l'ami dont on rêve d'avoir mais deux amis lui sont très fidèle, Déborah et Moussah, on se me demande d'ailleurs comment ils peuvent être aussi dévoué, certes Fitz est un personnage rondement attachant, mais il mériterait des baffes par moment, souvent même !

J'ai lu ce roman en une journée, je n'ai pas savouré mon plaisir, je l'ai gloutonné ! On est tel Fitz, pris dans un engrenage auquel on n'a pas bien compris pourquoi on s'y est retrouvé embarqué. Ce livre est traître, on le commence tranquillement, un beau samedi, vous pouvez choisir un autre jour, mais de préférence choisissez un jour libre sans engagement, et on le lâche plus. Voilà vous êtes prévenu !


  





L'auteur : Né à Grenoble en 1979, Olivier Gay vit aujourd’hui à Paris. Longtemps consultant en stratégie il se consacre désormais à l’écriture. Avec Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, il a obtenu le Prix du premier roman du festival de Beaune en 2012 et a depuis publié au Masque la suite des aventures de Fitz, Les mannequins ne sont pas des filles modèles, et deux romans de fantasy, Le Boucher et la Servante aux éditions Midgard-Lokomodo


  • L'avis de Dup




vendredi 23 mai 2014

La soupe aux choux de René Fallet


date de première parution : 01/1980
Prix grand format : 12,55 €
Prix poche : 6,20 €
288 pages 
Deux vieux paysans, deux amis, le Cicisse Chérasse et le Glaude Ratinier, achèvent modestement leur existence aux confins d'un village bourbonnais en voie de disparition. Une nuit, une soucoupe volante se pose dans le champ de Glaude.
Un extra-terrestre en sort, que le Glaude appellera " la Denrée ". La Denrée vit dans un austère astéroïde où les notions de superflu sont inconnues. L'absorption d'une assiettée de soupe aux choux va plonger le voyageur interstellaire dans un tout autre monde, celui du plaisir de vivre, celui aussi de l'amitié. Et ce sera la révolution sur sa planète. Quant au Cicisse et au Glaude, ils vont connaître une fin de vie plutôt inattendue !


Voilà le prix à payer quand on rend sa copie en retard, Bam, lire la soupe aux choux. Ça doit être la pire punition qu'il m'a été donné de faire. Non, c'est vraiment mais vraiment pas ma came.
Loin de moi l'idée de descendre le livre. C'est bien écrit, la plume de René Fallet est exquise, certains passages sont anthologiques. 

Ma pauvre défunte, expliquait le Glaude, elle buvait point, elle fumait point, n'empêche qu'elle est en terre bien enfoncée. C'est toutes les pastilles, les sirops, les drogues du pharmacien qui me l'ont ratiboisées. Elle s'en est fourrée des kilos dans le coco, de leurs denrées. Des pleines lessiveuses. Résultat : le pré carré !

Mon problème à moi, c'est que je n'ai pas ri une seul fois, et c'est pourtant justement le but d'un tel ouvrage, NON ? Je reste total stoïque face à cette déflagration de pets, non ça me fait pas rire. Pourtant, je suis pas une coincée du prout. Je pense même pouvoir dire que dans ce livre les flatulences sont sans nul doute le seul bol d'air non éthylique dudit bouquin. Ce que je n'aime pas en fait, c'est peut être le portrait dressé des deux acolytes, deux alcooliques notoires, qui se pitanchent, du matin au soir. Ça pourrait faire rire, mais c'est malheureusement tellement vrai que ça a juste tendance à m'affliger que de me faire marrer, désolé, encore les pets prêtent à sourire, autant la déchéance alcoolique, elle ne me fait jamais esquisser un sourire. 

Deux « exotiques » comme on les désignait deux fossiles de la plus belle eau, deux pauvres cfitites créatures de ce pauvre vieux Bon Dieu de Bon Dieu. Le premier de ces derniers des Mohicans, de ces fruits secs, tannés, confits dans le vin rouge, de ces insolites d'un autre temps rejetés par l'électroniques et même par le moteur à explosion, le premier donc de ces deux druides de la chopine s'appelait Francis Chérasse, dit « Cicisse », dit « Le Bombé » vu qu'il était un tout petit chouilla bossu sur les bords et aux entournures. Le second, c'était Claude Ratinier, « La Glaude » comme on prononçait par chez lui. Un chez lui qui partait quelque peu en couille, il voulait dire en quenouille.

Après le livre en soit, n'est pas mauvais, c'est une très juste satire sociale propre à son époque, où l'auteur soulève parfaitement bien les problématiques, entre la disparition de professions tel que sabotier, puisatier et Maréchal-ferrant vers une société de consommation avec l'émergence des grandes surfaces ainsi que l'apogée de la consommation de loisirs. La Glaude et le Cicisse sont restés coincés dans leur époque, et visiblement ne s'adaptent pas et ne veulent pas s'adapter au monde moderne. Bref, ils sont d'authentiques bourbonnais du début du XXème siècle. Et puis voilà, que débarque un Oxien, comprenez, la Denrée. Un extra-terrestre de la planète Oxo, planète où ils peuvent vivre deux cent ans, mais où le plaisir n'existe pas vraiment.


Un livre qui se laisse lire, qui finalement ne m'a pas déplu autant que je le présageais et qui a même réussi à pousser ma curiosité jusqu'à envisager le visionnage du film éponyme.

                         

L'avis de Lune


Fils de cheminot, René Fallet est né en 1927 à Villeneuve-Saint-Georges. Il travaille dès l'âge de quinze ans. En 1944, à moins de dix-sept ans, il s'engage dans l'armée. Démobilisé en 1945, il devient journaliste, grâce à une recommandation de Blaise Cendrars qui a aimé ses premiers poèmes.
Il a dix-neuf ans quand il publie, en 1946 Banlieue Sud-Est. René Fallet a reçu le prix Interallié pourParis au mois d'août. Ses romans ont inspiré de nombreux films.
D'après René Fallet lui-même, son œuvre est irriguée par deux artères principales, la veine whisky où se noient les amants déchirés de ses romans d'amour (Les pas perdus, Paris au mois d'août, Charleston,Comment fais-tu l'amour, Cerise?, L'amour baroque, Y a-t-il un docteur dans la salle?, L'Angevine, etc.) et la veine beaujolais qui arrose de plus heureux personnages, ceux du Triporteur, des Vieux de la vieille, d'Un idiot à Paris, du Braconnier de Dieu, du Beaujolais nouveau est arrivé et de La soupe aux choux. René Fallet est mort en 1983.


dimanche 18 mai 2014

Chroniques de la Fin d'un Monde de Renaud Ehrengardt



Edition : House Made of Dawn
Collection : Roman et anthologie
Prix numérique : 4,99 €
180 pages



« Chroniques de la fin d’un monde » est le premier roman post-apocalyptique de Renaud Ehrengardt se focalise sur l’aspect humain et psychologique d’un tel évènement. Au travers de trois journaux intimes, nous découvrons de l’intérieur une vision glaçante et cauchemardesque de l’extinction incompréhensible de la vie sur notre planète. Le pourquoi du comment restera un mystère jusqu’à la fin, pour le moins surprenante. Les amateurs de science-fiction sensible et intelligente, qui ne se cantonne pas aux clichés du genre dans la lignée de Bradbury, K.Dick ou encore Silverberg ne seront pas déçus et les méfiants vis-à-vis de la science-fiction se laisseront convaincre par le message résolument humain du livre, la trace (ici écrite) que l’on laisse en ce monde.
Ce livre est plus venu à moi que je ne l'ai cherché. Je ne connaissais absolument pas House Made Of Dawn avant que je ne reçoive un mail du directeur de ladite maison d'édition. J'ai regardé de près leur catalogue, et c'est ce court roman qui m'a évidemment le plus interpellé. House Made Of Dawn est une maison d'édition numérique qui fait dans le roman et la Novella dont la collection s'appellent « Courts lettrages ».

« Je ne sais pas si les détails sont racontables, je veux dire ce que je ressentais à l'époque, ce que j'ai vécu à travers de Mona, l'espoir que j'ai vu en elle et que je ne voyais pas ailleurs. Tous ces trucs qui, si je les dis, vont sonner cul-cul. Je ne suis pas écrivain, après tout. J'écris par défaut. Par nécessité aussi. Jamais on ne m'avait appris à l'école qu'écrire pouvait être vital. »

Des sables noirs ont fait leur apparition, ils reviennent chaque soir aux mêmes heures. On suit l'histoire de 3 personnages qui portent par l'écrit leur impression de ce qu'il vivent durant cette apocalypse, leurs questionnements, leurs doutes et surtout leurs peurs. Le roman brille vraiment par son ambiance quelque soit l'interlocuteur, l'atmosphère reste pesante. On demeure tout le long du roman dans le flou de la situation qui ne cesse de s’aggraver. J'ai également apprécier que l'auteur est su s'adapter en fonction du personnage, Entre le femme, l'enfant, ou le militaire, on sent clairement les différents niveaux de narration. Le militaire s'exprime plus sous forme de rapport qui au fur et à mesure des événements se voit contraint de développer même d'un point de vue personnel. La fin est à la hauteur du roman, bien que j'avoue l'avoir anticipé prématurément.
Une lecture prenante, bien mené, qui je dois le dire, est optimisé par son format numérique permettant par sa mise en page de rajouter une petite note de pression supplémentaire. 

« La brume est tombée, d'un seul coup, en l'espace de même pas une minute. On aurait dit que quelqu'un l'aspirait par le sol. Ce qui m'est alors apparu m'a donné la chair de poule. Tous les arbres du jardin et près de la route sont morts.Toutes les feuilles sont tombées et leur écorce pend sur leur tronc. On se croirait en pleine hiver alors qu'on est en juin. Je ne sais pas ce qui se passe encore mais ce n'était pas de la brume ce matin. J'ai peur de mourir Putain, j'ai peur, il faut que je me barre de là. »


Une lecture dont on aurait tord de se priver moyennant 4,99 € selon les supports, cette lecture sera vous occuper durant un trajet en train où dans les transports en commun le temps d'une journée.






L'auteur : Renaud EHRENGARDT n’est autre que le directeur général de House Made Of Dawn. Il a commencé à écrire vers ses 15 ans, de courtes nouvelles d’abord puis des textes plus longs. Ses goûts et ses couleurs lui seront transmis par le rock, la science-fiction, les nouvelles de Stephen King où des gens se transforment en mousse verte après avoir touché une météorite, les romans de Lovecraft qu’on déguste au coin du feu ou les délires hallucinés de Philip k.Dick.
Il suivra des études de littérature anglaise et américaine à la faculté de Langues de Bordeaux puis paiera son loyer en étant professeur des écoles. Mais comme la vraie vocation n’est jamais loin, il se remet à écrire au Mexique, pays où il vit depuis près de 4 ans aujourd’hui.
Il publiera son premier roman ” Chroniques d’une fin du monde ” tout seul et en écoulera quelques 300 exemplaires sur Amazon avant de monter sa propre maison d’édition pour pouvoir travailler avec d’autres auteurs tout en continuant à publier ses propres livres.

vendredi 16 mai 2014

Le roman de Râ de Franck Prévot


Edition : Thierry Magnier
Collection : Roman Jeuness
Prix papier : 5, 95 €
96 pages


L'histoire de Râ commence avec celles des tout premiers êtres vivants. Fier de devenir enfin homo sapiens après une traversée de l'évolution à grande vitesse, il progresse s'adapte, polit la pierre, invente la poterie, milite pour le progrès et rencontre des créatures qui lui ressemblent. Parmi celles-ci, Kiki ce beau spécimen d'Homo sapiens femelle issue d'un clan encore un brin paléolithique, est peut être le plus grand des mystères qu'il devra comprendre.

« Ah nature ! Ah, humanité ! Que de merveilleuses combines vous m'enseignâtes aujourd'hui ! Est-il bon sang possible que les possibilités soient si prodigieuses ? »

Je ne sais plus comment j'ai trouvé cette pépite, pourquoi, ça je le sais, je cherchais un livre pour le Rupestre fiction de Vert. Ce livre est un très court roman pour enfant qui accompagne(rait) très bien leur programme sur la préhistoire, en CE2 il me semble. Alors même si ce court roman de 90 pages au premier plan de lecture se veut pédagogique, le second plan lui est tout à fait pertinent pour des yeux d'adulte et c'est ce qui m'a plu dans ce récit.

« Il appuya des branches à un tronc d'arbre et jeta l'herbe sur ce toit incliné ainsi que sur le sol pour s'y coucher. Puis, considérant le résultat, il comprit que la dignité humaine ne s'aurait s'en contenter »

À travers un homme, Râ, Franck Prévot nous conte l'histoire de l'Homme, de l'humain, de son progrès, de son humanité. Le tout servit avec une once d'ironie qui m'a, de suite, capté tant le sens est juste. Grâce à Râ, l'Homme traverse l'humanité le temps de l'histoire d'un seul homme, il nous raconte brillamment son évolution et ce qu'il l'a amené à progresser, d'où son issue certaines découvertes et cela juste qu'au prémisse du commerce.

« Pourquoi toute cette peine ? Pour qui ? Comment progresser si je demeure sans personne à qui me confronter, à qui donner, à qui transmettre, avec qui échanger ? Comment rester humain si je suis seul ? »


La lecture de ce livre a été un régale et j'espère que je pourrais le faire découvrir rapidement à mon fils, lorsqu'il étudiera la préhistoire, car ce roman a vraiment le don de transmettre un savoir de façon ludique et pertinente, il serait vraiment dommage de passer à coté.


« Râ eut le sentiment d'être vide. Et si le progrès s’était qu'un piège sans issue ? S'il s'était trompé ? »

  



lecture n° 1 du Rupestre Fiction qui se passe ICI


L'auteur : Franck Prévot est né en 1968, Il a commencé ses études d’écriture dès le cours préparatoire et les a continuées sans relâche jusqu’à une école supérieure de commerce ainsi qu’à l’IUFM de Valence. Passé maître (de CM2) en 1999 et devenu papa en 2000, il redécouvre la littérature de jeunesse avec ses élèves et ses enfants. Il publie ses deux premiers livres chez Le Buveur d’encre et aux éditions du Rouergue en 2003. Depuis il se régale des rencontres que lui offrent ses albums et ses romans, parce que raconter des histoires, parler des livres avec ceux qui les font ou avec ceux qui les lisent, jouer avec les mots sont choses dont il raffole.

vendredi 9 mai 2014

Chasseuses d'Aliens -1 : Fatal rendez vous de Gena Showalter




Traqueuse d'aliens aux méthodes musclées, Mia Snow appartient à une brigade d'élite qui tente d'imposer la loi humaine aux hordes sauvages débarquées à New Chicago. Lors d'une enquête, son coéquipier est grièvement blessé. Une seule personne peut le sauver : Kyrin, un Arcadien, la plus redoutable des races aliens. En échange, ce dernier exige d'elle trahisse les siens. Tiraillée entre son devoir et l'attraction irrésistible qui la lie au dangereux Kyrin, Mia fera-t-elle le bon choix ? ( copié-collé exact de la page de j'ai lu pour elle)

Ce livre est sous doute ce qu'on pourrait appeler une Harlequinepoilade number two. Lune a récidivé en nous proposant ce titre en lecture poisson d'avril comme elle l'avait fait en 2012 dans le but avoué de pourrir le challenge Fins du Monde de Tigger Lilly et ceci avec « Lesamants de l’apocalypse ». Ce roman est donc une lecture commune suivi honorablement par neufs personnes qui n'ont de nom que le courage.

Ma chronique sera digne du livre : basique et médiocre parce qu'il n'est même pas concevable de faire une chronique convenable d'un tel roman. Je l'ai lu quasi d'une traite, histoire de ne pas faire durer la torture trop longtemps. Heureusement ! Je voudrais bien vous donnez quelques points positifs mais je n'en trouve point. On ne peut pas dire non plus qu'il y ai franchement un beau travail éditorial, le texte est jonché de coquille. Le personnage de Mia est prévisible au possible, une femme forte mais qui cache des failles parce qu’apparemment une femme avec un caractère fort c'est tout simplement pas imaginable, non puis la femme forte se doit d'être au limite de la virilité en fait, pour se faire respecter une femme doit adopter le coté machiste de l'homme. Et oui, dans le mille, même les mâles dans ce roman sont des clichés, l'homme viril qui ne brillent que par sa beauté herculéenne. 

Pour le scénario, c'est passablement ironique, il suffit de prendre un mauvais roman de Bit-lit avec des vampires et remplacer par des Aliens et hop vous faites un livre. Comme un mauvais roman n'arrive jamais seul, l'auteure a déjà écrit 7 tomes dans cette Saga « Alien Huntress » dont 6 déjà parus en France (quelle aubaine vraiment ^^), je vous livre la 4 ème de couv du tome 5 qui laisse présager une bonne partie de poilade :


A New Chicago, un terrible virus alien prolifère, transformant les hommes et les femmes en redoutables cannibales. Face à un tel fléau, seul le sang de certains vampires peut faire office d'antidote. Agent de l'AIR. aux méthodes musclées, Ava Sans est commanditée pour prélever un échantillon de sang à l'un d'eux à son insu : Victor McKell. Puissant guerrier, ancien chef d'armée, McKell est d'une barbarie sans nom. Or, Ava ne s'attendait pas à découvrir un être à la beauté dévastatrice. Et en dépit de sa mission capitale, elle se refuse à le considérer comme une simple ressource. Mais le vampire a-t-il un coeur, ou n'est-il au fond qu'un mort vivant ?

Bref, une pseudo romance paranormal qui n'a eu que le seul talent de me faire marrer par sa médiocrité. Des combinés de phrases à l'emporte-pièce qui ne brillent que par leur vide déplorable. Au moins c'est court, et le texte simpliste permet pour un lecteur aguerri de très vite se débarrasser de cette vaste plaisanterie qu'est ce roman sans envergure. Passer votre chemin, vraiment ! 

Et finalement, je ne sais pas ce qui me froisse le plus, le fait que le livre soit médiocre ou le fait d'avoir constaté aussi mauvais soit-il que le livre remportait autant de sympathie parmi les fan de bit-lit et romance paranormale ( paraît qu'il faut savoir dissocier les deux !). Je ne suis pas une adepte, ni une lectrice aguerrie de ce type de roman mais je suis convaincue qu'il existe tout de même des titres de bien meilleure facture. Je reste ouverte, j'attends d'être surprise n'hésitez pas à me proposer des titres qui me feront revoir mon jugement sur ce type de roman.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  




Lecture commune réalisée avec Vert, Dup', Jae_Lou, Lhisbei, Lune, Phooka, Roz et Tigger Lilly (vous pouvez retrouver nos discussions sur le Cercle)


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