Editeur : PANINI COMICS
Collection : Eclipse
date de parution : 15/01/2014
Prix grand format : 14 €
Prix numérique : 8,99 €
480 pages
Un mystérieux incident dans le Caucase et un entrefilet dans les informations locales, voilà le seul avertissement de l’humanité annonçant la fin de notre civilisation. Un virus mortel ravage pays après pays, ne laissant derrière lui que des cadavres animés, coincés entre la vie et la mort. En Espagne, un avocat décide de tenir un blog pour évacuer la douleur de la perte de sa femme. Il ne peut savoir que ses écrits seront les dernières archives de l’humanité.
Le roman débute par la restitution d'article de blog d'un avocat espagnol. Le début donne écho aux actualités, un conflit oppose la Russie et le Daguestan, une république de la Causase du nord, sujets de la Fédération de Russie. Un groupuscule islamique aurait attaqué une ancienne base secrète soviétique. La Russie est alors en état d'alerte Maximum. Peu d'images parviennent aux informations, qui donnent une impression de censures de faits graves, conflit nucléaire peur-être. L’Europe, s'engage envoie des troupes, La Russie, s'embrase, on commence à parler d'un virus.
« L'OMS a finalement acté de manière officielle qu'il s'agit d'une souche du virus du Nil occidentale proche de l''Ebola. Ebola. Le mot est lâché. »
Le Web s’enflamme de témoignage de plus en plus farfelus...
« Internet n'est plus qu'un nid à rumeurs, toutes plus absurdes que les précédentes. Invasion d'extraterrestres, parasites mutants, morts-vivants, lavages de cerveaux – faites votre choix. Restons pragmatique, bon sang ! Il s'agit d'une maladie. Soit tu l'attrapes, soit non. Mais si tu l'attrapes – pan ! T'es mort. Je reste convaincu qu'il y a autre chose, une chose vraiment terrible. Sinon comment expliquer cette censure sans précédent ? C'est complètement dingue. »
Le blog de notre avocat galicien se compose pour la première partie de billets d'humeurs, de son quotidien et de son ressenti vis à vis de l'actualité, de ses pressentiments au vue de la crise dans le Caucase, jusqu'au chaos des moyens de communications. Il optera alors pour continuer, dans un cahier, à retranscrire son vécu, son évolution, ces choix vis à vis de cette nouvelle menace qu'il peut enfin nommer morts-vivants, zombies, revenants.
J'ai été totalement happée par le récit, franchement, je me le suis gentiment offert par pur curiosité afin de voir ce qu'il donnait, puis je l'ai ouvert, juste pour lire quelques pages, je ne l'ai plus lâché, j'ai été prise au piège d'un roman zombie qui a su prouver que le genre pouvait encore se renouveler et offrir de très belle surprise.
Même si, en soit on ne peut pas prétendre que le roman soit original dans le scénario, c'est quand même une sacré claque. L'œuvre est parfaitement réfléchie, du conditionnement d'un virus « aux havre de Sûreté », l'auteur a bien tout ficelé, du début de la crise jusqu'à l’émergence des zombies, tout arrive progressivement. J'ai rarement attaché autant d'importance à la chronologie des événements, on suit le blog de l'avocat qu'il tient jours après jours, quand on voit qu'il manque une date on commence la lecture du billet en ce demande ce qui a bien pu arrivé...
Le récit est haletant, j'ai rarement éprouvé autant de tension dans une lecture zombiesque, on ressent les malaises de notre « héros », le roman est pesant non stop, à chaque nouvelle page on attend de connaître la suite et et et ben il faut le lire en dire plus serait spoiler le contenu. Déjà que je trouve que la couverture bien que magnifique dans son genre, ainsi que le titre en révèle trop, on aurait très bien pu omettre de notifier la présence de zombies dans le livre, cela aurai donner bien plus de peps. Je finirais donc sur vite la suite !
L'auteur : Manel Loureiro est un auteur espagnol, né en 1975 à Pontevedra. Il suit des études de droit. Après avoir obtenu son diplôme, il travaille à la télévision (devant et derrière l'écran) et se lance dans l'écriture de romans.
Retrouver mes chroniques Zombies avec ce Tag
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
déposez votre ânerie