jeudi 27 août 2015

L'assassinat d'Hicabi Bey - Alper Canigüz

Editions : Mirobole
Collection : Horizons noirs
Traduit du turc par Célin Vuraler
Date de publication : 22/05/2014
prix papier GF : 20 € ; poche : 6.90 € ; numérique : 12.99
250 pages

Alper Kamu est un curieux petit garçon qui s’est promis de résoudre un meurtre commis dans son quartier à Istanbul. Il a trouvé Ertan le Timbré à côté du cadavre encore chaud d’Hicabi Bey, policier à la retraite, la télévision allumée à plein volume, mais le cinglé du voisinage était plutôt là pour regarder l’équipe du Besiktas perdre en Ligue des champions. Déjà tête à claques d’existentialiste, Alper le désormais détective va sécher la maternelle et balader son revolver en plastique Dallas Gold dans une mégapole bigarrée, pleine d’amantes fatales, d’épiciers lyriques et de directeurs sournois…

L’Assassinat d’Hicabi Bey n’est peut être pas une énigme métaphysique, mais ça y ressemble. Sauf qu’on rit beaucoup et que, à la fin, on a la réponse.
lire le premier chapitre ici
Né à Istanbul en 1969, Alper Canigüz y a passé une enfance remplie de bagarres et de livres. Après des études de psychologie à l’université du Bosphore, il a fait paraître son premier roman, Doux rêves.
L’Assassinat d’Hicabi Bey, son deuxième roman, a remporté un large succès populaire.

mardi 25 août 2015

Interview de Jean-Sébastien Guillermou ( Les pirates de L'Escroc-Griffe)





Cornwall : Bonjour, Jean-Sébastien, et merci de m’accorder un peu de temps durant cette période estivale pour répondre à mes quelques questions.

On va commencer simple. Rapidement ( ou pas ) pourrais-tu te présenter ?

Jean-Sébastien G : Bonjour Cornwall,
Merci pour cette invitation, une pause pendant des corrections éditoriales est toujours bienvenue* ! Je suis un geek de 38 ans qui a enseigné l’Histoire avant de me consacrer à plein temps à l’écriture. Je suis passionné par l’archéologie, la physique quantique, l’Imaginaire, le Japon, la vie extra-terrestre, les jeux de rôle, le bouddhisme… J’ai eu la chance de beaucoup voyager et j’ai un chat persan blanc qui déteste l’informatique.

*Jean-Sébastien travaille actuellement sur le tome 3 des Pirates de L’Escroc-Griffe.

Cornwall : Quelle est la genèse des Pirates de l’Escroc-Griffe ?

Jean-Sébastien G :  C’est un projet de longue haleine, principalement parce c’est un premier roman et qu’il s’agit d’une épopée. J’ai commencé à écrire les premières lignes en 2003 et par la suite, j’ai été contraint de découper mon histoire en trois tomes car l’intrigue se déroule sur plusieurs années. La construction de l’univers m’a pris énormément de temps, en fait j’adore les jeux vidéos, et ce que j’apprécie dans un MMORPG ou des chefs d’oeuvre tels que Final Fantasy VII et Baldur’s Gate, ce sont les mondes gigantesques, avec des histoires qui peuvent s’étaler sur des millénaires. Du coup, la genèse des Pirates de L’Escroc-Griffe a été très longue, je voulais absolument que le lecteur découvre un univers immense.

Cornwall : En lisant le premier tome de ton roman, on ne peut que constater de multiples influences, qui sonnent d’ailleurs plus comme des hommages. Peux-tu nous en dire plus là-dessus ?

Jean-Sébastien G : Je suis un enfant des années 80, donc effectivement mes influences sont multiples. La littérature d’abord, avec L’île au trésor de Robert Louis Stevenson qui, pour moi, est un roman indépassable. Les auteurs de Fantasy m’ont bien sûr inspiré, que ce soit J.R.R. Tolkien ou
Michael Moorcock. De la même façon, à l’adolescence le jeu de rôle m’a appris à créer des univers et des scénarios. Avec mes amis nous jouions à Advanced Dungeons and Dragons (Dark Sun, Dragon Lance), Star Wars, Warhammer 40.000... Pour la petite histoire, ma trilogie est en partie inspirée d’un jeu de rôle que j’ai créé à l’âge de 15 ans, les Huit Lances de Diamant. Enfin, les mangas, les jeux vidéos et le cinéma ont également eu un impact profond sur mon imaginaire. Trois films m’ont marqué : Pirates, de Roman Polanski, Les Aventures du baron de Münchhausen de Terry Guiliam et Enemy de Wolfgang Petersen. Je crois que les antihéros me fascinent.


mercredi 12 août 2015

Lum'en de Laurent Genefort

Editions : Le bélial'
illustration de couverture par Manchu
Date de parution : 13/05/2015
Prix papier : 19 €
300 pages

« La vie intelligente sur Garance apparut cent mille ans avant que la planète ne porte ce nom. Cette vie-là n’était pas humaine, ni même organique. Lum’en était unique en son genre... »
Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire... Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d’Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d’habitabilité.
Lum’en relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d’autres, du moins en apparence… L’histoire de ces femmes, de ces hommes rudes lancés à la conquête d’un monde, le récit des luttes de ces pionniers qui, au fil des générations, vont écrire la plus exceptionnelle des aventures, la plus terrible, aussi, celle de l’ancrage, du développement puis, inéluctable, du déclin d’une colonie dans les confins. L’essence même de la nature humaine, en somme, la quête d’horizons nouveaux. Quitte à rater l’essentiel…
Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans lorsque paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation » du Fleuve Noir. Quarante ouvrages plus tard, deux Grand Prix de l’Imaginaire et un prix Rosny Aîné en poche, il est l’une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur créateur d’univers du domaine. Lum’en est le quatrième de ses livres à paraître aux éditions du Bélial’.

vendredi 7 août 2015

Réalité 5.0 Anthologie dirigé par Antoine Mottier

Editions : Goater
Collection : L'écho des possible
illustration de couverture par Chanteloup
Date de publication : 2/11/2013
Prix papier : 12 €
154 pages 



Cinq textes, comme autant d'éclats qui reflètent chacun une vision singulière. Qu'ils soient débutants ou confirmés, cinq auteurs se sont prêtés au jeu de l'écriture autour du thème de la réalité. D'un Paris futuriste sous un Dôme, à un environnement virtuel, d'une station touristique – où la réalité augmentée est prédominante, à une attaque de mannequins en plastique jusqu'au dialogue entre un sexbot et son propriétaire... autant de version d'une réalité, d'échos des possibles.

mardi 4 août 2015

Top Ten Tuesday #1 : Les 10 livres offerts ou reçus en cadeau





Le Top Ten Tuesday (ou TTT, donc) est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani
C'est donc la première fois que je saute le pas et que je me décide à vous proposer un top ten, surtout parce que celui-ci me tenait à cœur, que je trouve qu'on se fait jamais assez de cadeaux etc etc.

Livres que j'ai reçu en cadeau :




J'ai du sélectionnée parce que je me rends comptes que j'en ai reçu quand même pas mal. Alors déjà merci.

  • La nuit a dévoré de Monde de Martin Page m'a été offert par Lelf. Un cadeau que je ne m'attendais pas à recevoir, rempli de goodies et qui m'a fait énormément plaisir, d'autant que le livre s'est révélé vraiment très sympa.
  • 14 de Peter Clines m'a été offert par Lune pour mes 10 ans de mariage.
  • Les dépossédés d'Ursula Le Guin m'a été offert par Jae-Lou, pas encore lu, c'est pas bien.
  • Pandémie d'Alexandre Lang m'a été offert par mon frérot. Pareil qu'au dessus :/
  • La Terre bleue de nos souvenirs d'Alastair Reynolds, offert par Lune pour mon anniv ( ok c'est demain je l'ai ouvert avant)  Quand Lune a de nouveaux auteurs doudous, elle tient à me les faire découvrir, et je suis rarement déçue.
Mention particulière pour Doris qui a fait transiter une boite de délicieux chocolat par Xian, à toutes les deux merci et un autre remerciement à Arieste, qui m'a offert un livre également ça m'a très touché même si je l'avais déjà.

Les Livres offerts, dernièrement :




  • Les carnets de Cerise envoyé à Lelf, parce que doublon et que je savais que ça lui ferait plaisir.
  • La ménagerie de Papier de Ken Liu à Nicolas, parce que je suis tellement chiante qu'il fallait que je compense un peu ;) Et si vous n'avez pas encore saisi, il est un peu beaucoup fan du monsieur Liu, à juste titre.
  • H2G2 de Douglas Adama, j'ai une petite collègue formidable, alors je lui ai offert ça pour son anniv, Mon autre collègue formidable ne perd rien pour attendre 
  • L'autre ville de Michal Ajvaz, offert à Jae-lou, pour leur super accueil. Merci encore ;)
  • Chasse Royale de Jean-Philippe Jaworski dédicacé, offert à Lune pour son anniv avec la complicité de Xian, encore une fois merci.

Voilà ce top ten je le trouvais important, ça nous donne une bonne dose de pêche, il permet de voir qu'on est pas si mal entouré, et plutôt même très bien. Merci pour tout ces cadeaux livresques, qui font un bien fou et j'avoue que j'ai autant de plaisir à offrir qu'à recevoir. 

Women in chains de Thomas Day

Editions : ActuSF
Collection : Les 3 souhaits
Date de parution : 04/2012
Illustration de couverture : Diego Tripodi
Prix papier : 12 € / Prix numérique : 5.99 €
202 pages


Mexique : Juárez. La ville monstre dévore ses femmes. Leurs souffrances et leur sang nourrissent des cauchemars si anciens que la mémoire des hommes les a oblitérés.
Allemagne : Un eros-center. Cinq étages sans ascenseur, plaisir hâté pour luxure tarifée. La romance qui naîtrait dans ces murs ne pourrait que se poursuivre dans la folie et la violence.
Groenland : L’hiver est le dernier refuge de Cassandra. La désolation glacée pour couver l’oubli. L’oubli de soi et du pouvoir de trop en voir.
Afghanistan : Nous sommes les violeurs. Mercenaires et touristes. Toubib, Bobbie, Goran, le Juif et l'Australien... En mission, mystiques, égarés. Nous sommes les violeurs. Nous sommes les libérateurs.
France : Les poings qui vengent, les pistons qui rendent les coups. Tous les coups silencieux de la lâcheté des hommes. La revanche extraordinaire sur la violence ordinaire.
Auteur d'une douzaine de romans, Thomas Day signe ici une petite pentalogie des violences faites aux femmes. Cinq récits aux frontières du réel, qui interpellent, choquent ou font réfléchir.

lundi 3 août 2015

JE SUIS LA REINE et autres histoires inquiètantes de Anna Starobinets

Edition : Mirobole
Collection : Horizons pourpres
Traduit par Raphaëlle Pache
Date de publication : 14 mars 2013
prix papier GF : 19 €/ poche : 6.40 € / numérique : 11.99 €
210 pages (GF)

Maxime, 7 ans, vit avec sa sœur jumelle et leur mère à Moscou. Bientôt des transformations déconcertantes s’opèrent chez lui. En lisant le journal intime tenu par le petit garçon, on le voit devenir peu à peu la proie d’un hôte terrifiant, qui cherche à lui faire commettre l’innommable...
Les autres récits du recueil font évoluer des personnages poignants dans une Russie contemporaine inquiétante. Ici, un employé de bureau développe des sentiments troubles pour une denrée moisissant au fond de son réfrigérateur. Là, un dresseur de chiens se réveille dans un train à côté d’une femme qu’il n’a jamais vue mais dit être son épouse, et qu’il devra apprendre à aimer.
Je suis la Reine brouille les frontières entre réel et imaginaire et nous confronte à une représentation troublante de l’horreur quotidienne et de la schizophrénie ordinaire.
Anna Starobinets (Анна Старобинец), journaliste et scénariste, vit à Moscou. Son tout premier ouvrage, Je suis la Reine (2005), sélectionné pour le Prix national du best-seller, l’a imposée comme la reine russe de l’horreur. Les mondes troublants qu’elle crée et la sobriété de sa plume la placent dans la lignée d’auteurs tels que Kafka, Stephen King ou encore Gogol. Elle est traduite en anglais, italien, espagnol, suédois, polonais et bulgare.
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