jeudi 28 mars 2013

Paris Zombies - Philippe Morin





C'est quasiment depuis l'annonce de sa parution par les Éditions Rivière Blanche que je lorgne sur Paris Zombies, j'ai profité du passage de Philippe Ward au festival « rue de Livre » de Rennes pour lui demander de me ramener un exemplaire. 

"Dans le noir, il s’est cogné le genou contre une voiture. Ensuite, il a commencé à se déplacer en s’aidant de ses mains pour se guider et pour éviter de percuter un autre véhicule ou un mur. Il devait se trouver au centre du parking quand subitement il a perçu une respiration rauque, à peut-être une vingtaine de mètres de lui."

Un mal étrange transforme les habitants de la capitale en désaxés ultra-violents. Quelle est l'origine de cette abominable épidémie qui pousse les Parisiens à dévorer leurs semblables et à fracturer les tombes des cimetières afin de se repaître des restes des disparus ? Partout, les déments et les morts revenus à la vie traquent les rescapés : de la plus belle avenue du monde au boulevard périphérique, du sommet des immeubles haussmanniens aux sous-sols du métro. Un linceul rouge sang semble recouvrir la Ville lumière.


Chaque chapitre constitue une brève voir une nouvelle, et chaque chapitre va suivre des protagonistes différents qu'on ne retrouvera pas (forcement …) 
Alors pourquoi Paris, personnellement ne connaissant que peu la Capitale je n'ai certainement pas eu le même plaisir de lecture qu'une personne qui elle va se retrouver parfaitement dans les lieux. Après il y a certains lieux mythiques mentionnés qui sont tout de même difficile de ne pas connaître. Au fur et à mesure de ma lecture j'ai compris « pourquoi Paris ? » D'une, parce que ça reste une la ville qui parlera probablement au plus grand nombre mais surtout, de ce que j'en pense, Paris offre énormément de contraintes et on se rend compte qu'en cas de menaces Zombies ( il faut prendre ça très au sérieux !) ce sera très vite ingérable sur la Capitale. 

Le livre compte deux type de zombies, les infectés et les revenants ceux que les infectés sont allés se repaître dans les cimetières et qui sont revenus à la vie. Ils se différencient assez nettement, d'une les morts sont dans un état de délabrement qui ne leur permettent pas de se déplacer très rapidement et de plus ils sont souvent très bien apprêter, les infectés eux sont beaucoup plus vifs car moins décomposés. On note aussi dans le roman que les animaux peuvent également être infectés et donc constituent autant une menace que les zombies humains (pour ce qu'ils restent d'humain). D'ailleurs, le 1er chapitre 54 dents nous parlent de la transformation des chiens en infectés. 

Malgré la brièveté des chapitres, l'auteur a su à chaque fois donner une profondeur à ses personnages, une vie, la vie de monsieur et madame tout le monde. Et finalement c'est bien ça qui m'a plu, cette proximité avec les personnages qui subissent cette invasion Zombie, ne la comprennent pas, essayent de s'en sortir avec le peu d'informations qu'ils détiennent mais voilà ils sont comme vous et moi ce ne sont ni des super héros ni des pros de la gâchette (ni de la machette). 

Bref chacun cherche surtout à s'échapper qu'à lutter contre cette menace Zombie. L'auteur nous peint donc plusieurs portraits allant de la famille standard à ceux qui exploitent sans complexe cette situation de crise. Le seul fil rouge du roman est la survie face aux zombies, on n'apprend pas grand chose sur l'arrivée du virus et finalement chaque nouvelle vient juste apporter la description d'une situation. D'ailleurs Philippe Morin fait ça très bien, autant la description des lieux que la physionomie des zombies qui est amplement réussis. Ça saigne, ça suinte, ça déchire, ça se décompose et ça empeste ! 

Une lecture qui certes ne révolutionne pas le genre mais qui a su amplement me plaire autant par sa qualité d'écriture que par le soin apporté dans les descriptions. A dévorer donc !



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mercredi 20 mars 2013

Les Avenirs- Hafid Aggoune



C’est la 1ère fois que je laisse autant de temps entre une chronique et une lecture. Mais j’ai eu des soucis techniques (ordi en rade).  Bon cela  m’a permis de me rendre compte qu’il est important pour moi de chroniquer à chaud juste après avoir lu.

StoryLab qui est un partenaire du JLNN, propose aux participants des titres de leur catalogue. Je tiens à m’excuser pour le retard de cette chronique qui est indépendante de ma volonté. Et remercie Storylab de m’avoir offert ce livre en avant première.
Là pour ce roman, il ne me reste que des sensations, quelques ressenties, mais pas suffisamment pour faire une chronique  digne de ce nom, quand bien même j’aurais déjà été capable de le faire ;)


« Un jour, j’avais dix-sept ans, j’ai disparu de moi. » Pendant près de soixante ans, Pierre Argan a vécu absent à lui-même, sur l’île de Luz où il a été interné. Mais ce matin de septembre, le vieil homme se réveille. Il remonte alors le cours de sa vie, se souvient peu à peu de son enfance, de son premier amour Margot... et de cette journée d’automne, en 1942, où tout a basculé.
Un roman poétique et envoûtant, qui nous parle de mémoire, de création, d’exil et d’amour.
Les Avenirs est le premier roman d’Hafid Aggoune. Il a reçu le prix de l’Armitière 2004 et le prix Fénéon 2005, et fait aujourd’hui l’objet d’une nouvelle édition.
« L'amour est cette ombre parfumée qui ne vous quitte jamais... »

Pierre Argan se réveille d’une vie léthargique après 60 ans passé dans les affres d’un esprit en souffrance. Il va se réveiller d’un temps non vécu, d’une vie qu’il n’a su que voir sans participer, une vie qu’il n’a fait que subir sans jamais rien ressentir. Mais un jour, il se réveille, son esprit enfin s’ouvre au monde qui l’entoure.

Le récit est écrit avec des passages de l’enfance de Pierre Argan puis des sauts dans sa nouvelle vie éveillée, réveillée. Mais on sent que son esprit est encore endolorie par cette vie sans vécue. C’est surtout dans ces moments là que moi en tant que lectrice je me suis perdue, mais n’étais ce pas le but recherché, se perdre dans cet esprit naissant qui réapprend à ressentir, à recevoir des émotions, à ré-apprivoiser ses souvenirs.

Hafid Aggoune nous offre ici un très beau et très touchant récit, mélancolique il faut le dire et qui sera sans aucun doute délivrer de très belles émotions à de nombreux lecteurs. Même si moi, pauvre madeleine que je suis, n’a pas su cette fois être touchée par cette émotion qui a pourtant su attendrir Lune


N.B : Je ne serais dire pourquoi mais j’étais persuadé à la lecture du livre qu’il y avait une photo de Montgolfière en couverture du livre ? Bien avant d’être influencer par le contenu du livre ?! Le mystère reste pour moi entier !



                   


Lecture dans le cadre du JLNN :



samedi 16 mars 2013

Le Chemin d'Ombres - Patrick Eris





Le Chemin d'Ombres avait connu une première édition en 1989 chez Fleuve Noir dans la collection Anticipation et était à l'époque paru sous le pseudonyme Samuel Dharma. Aujourd’hui, les éditions Lokomodo nous proposent une réédition actualisée et augmentée de ce roman, cette fois sous le pseudonyme de Patrick Eris, qui n’est autre que Thomas Bauduret.

Ce devait être une expérience toute simple dans la campagne anglaise. Une tentative de lier entre eux les rêves de trois cobayes, trois rebuts de la psychiatrie moderne. Brian, Sandy, Kenneth. De ceux que certains disent fous, mais aussi d’excellents rêveurs. Mais l’expérience a mal tourné. Des gens sont morts. Et le docteur Marion Darras affronte le plus gros défi de sa carrière de psychiatre : que peut-il bien se passer par-delà le mur du sommeil ?
Un thriller fantastique qui plonge au plus profond de la psyché humaine, des rêves et… des cauchemars !

On commence le roman en faisant connaissance avec une psy, Marion Darras qui est appelée par ses pairs pour assister à une expérience nouvelle. Le récit se passe essentiellement du point de vue de Marion mais par moment, on glisse dans la vie de chacun des cobayes, on revit une tranche de leur vie. Ces passages sont très réussis, j’ai même dû stopper ma lecture pour évacuer un peu. En revanche, je ne dis pas que chacun va s’émouvoir, c’est que moi, ça m’a touchée là où ça fait mal.
J’ai donc beaucoup aimé l’approche psychologique des personnages dans la première partie du roman, mais j’ai moins accroché à la partie purement fantastique du récit. Celle où les personnages rêvent ensemble m'a rappelé le film Sucker Punch, ce qui est pour moi un compliment. Finalement, les phases de rêves sont construites un peu de la même manière, les rêveurs se projettent comme s’ils étaient des guerriers afin de combattre leur peur.
Le Chemin d’Ombres est un court roman qui se lit très facilement et relativement rapidement. A mon niveau, je n’avais pas vraiment besoin de m’enfoncer dans les névroses de certains personnages, je n’ai certainement pas lu ce roman au bon moment. C’est du bon fantastique mais qui reste un peu court, j’aurais aimé plus de développement dans la seconde partie où les trois cobayes rêvent ensemble, afin justement de mieux ressentir et comprendre l’état dans lequel ils se trouvaient.


                   



Chronique précédemment paru chez Mythologica 


vendredi 15 mars 2013

B comme bière - Tom Robbins



Suite à une kronik vidéo de la Critic Team, je me suis laissé convaincre par ce court roman ! J'avais besoin d'un divertissement à ce moment là et je peux déjà dire qu'à ce niveau là le contrat est rempli !!





À la veille de ses 6 ans, Gracie s'interroge. Quel est ce mystérieux liquide que les adultes ingurgitent avec une telle satisfaction ? Si son père élude ses questions sur la bièrel'Oncle Moe s'avère plus loquace. Il propose même à sa nièce de l'emmener visiter la Brasserie Redhook. Mais quand elle apprend que la visite n'aura pas lieu, Gracie a un accès de colère et engloutit une canette trouvée dans le frigo. Elle voit alors surgir la sympathique Fée de la Bière. Commence alors pour la fillette un voyage fabuleux et instructif au pays de l’alcool couleur de miel.


B comme bière est un conte enchanteur dont la lecture a l'art d'enivrer petits et grands. À consommer sans modération.




C'est donc à l'aube de ses 6 ans que la petite Gracie va essayer d'avoir plus d'explications sur la bière. Cet étrange breuvage couleur de pisse est-elle une boisson tel que le cola mais pour les vieux ? 

Elle va s'enquérir d'abord à sa mère qui lui explique que le mieux c'est de demander à son père ... 

La petite va retrouver son père devant un match de foot qui s'accompagne inévitablement de sa glacière fournie en BIÈRES !!! Son père n'est donc pas du tout disposé à répondre aux interrogations de la fillette. D'ailleurs ce père n'est jamais très présent pour répondre aux attentes de sa fille.


Heureusement Oncle Moe est là, et il a toujours du temps à consacrer a sa nièce. Moe est un personnage loufouque, assez attachant (très loin du Moe des Simpsons ^^), qui a beaucoup d'affection pour sa nièce même s'il lui arrive de lui apprendre des élucubrations. Son oncle lui promet de l'emmener visiter une brasserie mais voilà, l'oncle Moe s'est fait tomber une Sapporo sur le gros orteil !!!

La visite de la brasserie est donc remise à plus tard et la petite Gracie de rage s'en va se prendre sa première cuite !! Et elle va alors rencontrer la fée de la bière, oh pas les elfes du sucre parce que ça c'est un autre chapitre ....



C'est un très beau conte, qui se veut quelque peu cliché sur la famille américaine. Il y aurait énormément de petites phrases à citer, comme la définitions que se fait Gracie du Golf, mais je ne le vous direz pas, il faut le lire pour ça.... On apprends beaucoup de chose sur la conception de la bière ( c'est pas votre pédiatre qui vous le dira sauf s'il est irlandais ...). Et même si c'est quelque peu déluré, ce conte est malgré tout très tendre et n'est surtout pas là pour faire l'apologie de l'alcool. Parce que finalement boire une bière c'est pas seulement boire de l'alcool c'est savourer un bon moment....



Alors certes ce n'est pas le roman de l'année mais il rempli pleinement son contrat, comme une bonne bière finalement !!


            



Lecture d'un conte qui entre dans le cadre du JLNN :


CITRIQ

lundi 11 mars 2013

Les cinq rubans d'or- Jack Vance




Ce court roman a été écrit par Jack Vance en 1950 et a connu une première publication française en 1984 aux éditions Pocket, qui l’ont ensuite réédité en 1991 dans leur fameuse collection SF – Fantasy aux couvertures argentées … Cette fois, c’est ActuSF qui vient nous proposer une réédition et cela avec une nouvelle couverture. Celle-ci est vraiment sympa, ce côté comics me plaît énormément.

Pour libérer la Terre du joug de l’empire des Cinq Mondes, Paddy Blackthorn se retrouve à courir l’espace afin de découvrir le secret de l’ultrapropulsion spatiale. Ses seuls indices : quelques bribes de données codées sur cinq rubans d’or.
Heureusement, il pourra compter sur l’aide de l’énigmatique Fay car tout l’Empire est à ses trousses.
Et pour cause, Paddy a causé la mort de ses cinq plus grands princes...
Conteur inlassable, Jack Vance n’a cessé tout au long de sa carrière de nous emmener vers des galaxies et des planètes lointaines.
Parmi ses succès, on compte quelques monuments de la science fiction comme Le Cycle de TschaïLa Geste des Princes-Démons ou encore La Terre mourante. Avec Les Cinq rubans d’or, il nous propose un space opera, picaresque et exotique comme lui seul sait les écrire.

Je le confesse, c’est la première fois que je lis du Jack Vance. Et puis étant fan de Thomas Geha, je me devais d’en lire. J’ai donc sauté sur l’occasion lorsqu’on m'a proposé ce roman.
Langtry, un Terrien, inventeur fortuit de l’ultrapropulsion, a divisé son savoir entre ces cinq fils, cinq fils qui ont élu domicile sur des planètes différentes. Chaque planète ayant des contraintes qui lui sont propres, les humains qui y résident ont muté de générations en générations et ne sont désormais plus que de lointains cousins des Terriens. Les cinq mondes dominent l’univers, ont la mainmise sur l’ultrapropulsion et décident chaque année quels quotas attribuer à telle planète ; notre belle planète Terre a quant à elle été rétrogradée au rang de sous-planète.
Paddy Blackthorn, un héros tel que je les aime, se fait arrêter dès le début du roman pour trois raisons : un, pour s’être introduit dans un bâtiment dont l'accès lui était interdit ; deux, et ce, afin d’y découvrir les secrets de l’ultrapropulsion ; et enfin trois, pour avoir fait exploser une partie dudit bâtiment, faute de connaissances en la matière, manquant par là-même faire exploser la ville entière !
Mais Paddy a de la repartie, de la gouaille et c’est bien ça qui le sauve presque de cette première mésaventure. Doué de talents linguistiques, il se fait nommer interprète au sommet annuel des fils des cinq mondes en guise de punition. Paddy va trouver le moyen de tuer les cinq fils d’un coup et de faire de lui la personne la plus recherchée des cinq mondes, car il a également réussi à se procurer les cinq rubans que chacun des fils portaient à leur poignet. Ces rubans censés révéler le secret de l’ultrapropulsion …
Je me suis donc régalée avec ce space opera : Paddy n’en loupe jamais une et loin d’être un héros accablé par le sort, il sait toujours sortir son épingle du jeu. Le roman est court, se lit très vite et j’ai été très agréablement surprise de constater à quel point Vance a su planter un monde riche et cohérent. Une lecture sans prise de tête et divertissante, mais qui n’en reste pas moins très intelligente …


     


Roman court rentrant dans le challenge JLNN



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Chronique précédemment paru chez Mythologica  

vendredi 8 mars 2013

Mémoires d'une aveugle - Anne Duguël




Pour ceux qui découvriraient ce nom d’auteur, sachez qu’Anne Duguël n’est autre que Gudule. Les éditions Rivière Blanche nous offrent un très riche aperçu des différentes nouvelles de l’auteure, depuis ses débuts jusqu’à des récits inédits.

"J'ai ouvert les yeux. Au-dessus de moi, le rayon de lune faisait scintiller la lame. Je ne l'ai pas sentie plonger dans ma gorge. Mais le grondement sourd d'Henri, en revanche, je l'ai perçu, malgré ses dents serrées.
— Tu ne seras jamais à un autre.
J'aurais voulu crier, me débattre ; je suis restée muette, poupée inerte entre ses bras."
Anne Duguël prend un plaisir sadique à martyriser ses personnages. Qu’il s’agisse de petites filles, de femmes ou de vieilles dames, nulle, si attachante soit elle, n’échappe au couperet. Et le sort des hommes n’est guère plus enviable : dès la première ligne, leur destin atroce est scellé. Bref, si vous avez l’âme sensible, n’ouvrez surtout pas ce livre!
L’auteure n’en est pas à son coup d’essai. Parmi les quelque trois cents ouvrages qu’elle a publiés, une bonne moitié dégouline de sang. Ce qui ne l’empêche pas d’écrire pour la jeunesse et même d’être étudiée dans les écoles. Décidément, il n’y a plus de moralité !
Ce recueil de 43 nouvelles donc plusieurs inédites est préfacé par Michel Pagel et accompagné d'un entretien réalisé par Marc Bailly.


J’ai pris un énorme plaisir à redécouvrir Anne Duguël. Redécouvrir, parce qu’à la lecture de ce recueil, des bribes de souvenirs me sont revenus. Et après quelques recherches, je me suis aperçue que j’avais lu son recueil Le chien qui rit paru chez Denoël en 1995, quand j’étais ado. Et il se trouve que ce recueil reprend quelques nouvelles de ce dernier.

Le recueil comporte 43 nouvelles, certaines abordent les mêmes thèmes, mais toutes sont très différentes les unes des autres. Je ne vais pas toutes les détailler, cela serait bien trop long et bien inutile. Comme chaque nouvelle aborde des thèmes différents, il est difficile de vous dire que celle-ci est meilleure que telle autre. Elles ont toutes leur petit quelque chose, on y sent la touche d'Anne Duguël, et chaque nouvelle donne l'occasion d'apprécier le traitement réservé à ses personnages et à ses textes. Certaines vous dérangeront peut-être tandis que d’autres vous raviront. Ce que j’en retire pour ma part, ce n’est pas un coup de cœur pour certaines nouvelles mais bien un coup de cœur pour ce recueil ! J’ai juste eu un coup de cœur nostalgique pour « Nos braves soldats au front ».

Chaque lecteur y trouvera donc largement de quoi se sustenter, l’écriture d’Anne Duguël se lit avec une avidité sans relâche. Quelle que soit la nouvelle, il est difficile de la lâcher sans l’avoir finie. Le recueil se conclut sur un entretien très complet avec l'auteure.

Rivière Blanche nous propose donc ici un excellent recueil qui plaira aussi bien aux fans qu’à ceux qui souhaiteraient découvrir cette raconteuse d’histoire, telle qu’elle se décrit elle-même.

(Mon petit bémol vient de la couverture qui n’est, pour moi, pas assez représentative du recueil. Il y avait pourtant 43 nouvelles pour donner de l’inspiration...)




         




    Lecture faisant partie du JLNN :

  


Chronique précédemment paru chez Mythologica 
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