L’infection zombie a séparé les États-Unis en deux. L’Est, la Zone Libre, est complètement bouclé : personne n’y entre, personne n’en sort. L’Ouest, la Zone Occupée, a été abandonné aux morts.
Henry Marco est pourtant resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Maintenant le Ministère de l’Intérieur a besoin de lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret.
Mais dans l’Ouest ravagé de l’Amérique, tout est possible. Surtout le pire.
Le roman débute sur un Henry Marco en pleine mission, sa mission tuer le zombie qu'une cliente lui a désigné. Henry Marco a fait le choix de rester en zone occupé, zone abandonné aux morts il y a 4 ans. De part sa position il s'est construit son petit business avec l'aide de son beau-frère Ben, qui lui est en zone libre. Le business ; permettre aux personnes en zone libre de faire leur deuil en renvoyant le mort désigné là où il devrait être. Évidemment, ce deal n'est pas très légal, ils se sont fait repérer par Owen Osbourne directeur de la BCO ( bureau de coordination des opérations), bref Osbourne a une main mise sur tout la gestion de la zone libre. Osbourne, lui confie une mission qu'il ne peut refuser, menaçant Ben afin qu'il tienne le contrat. Ce contrat, retrouver Roger Ballard, neurologue mort au début de la contamination et qui aurait développé un vaccin. Roger Ballard qui n'est autre que l'ancien collègue de Henry Marco lui même neurologue avant la pandémie. Il prend donc la route pour la Californie convoyé que par un seul soldat, seul survivant d'une attaque zombie, envoyé par Osbourne, le sergent Wu.
Le roman peine un peu à planter le décor, le début est quelque peu poussif. Et on a du mal à avoir de l'empathie pour Henry Marco et à déterminer où veut en venir l'auteur. Le roman va prendre toutefois un tournant un peu avant la moitié du roman. Le personnage de Henry Marco prend de l'épaisseur, et on commence à comprendre un peu mieux ce que l'auteur cherche à nous faire passer. Marco n'est pas un héros, il est certes le personnage central tout simplement parce qu' Osbourne a un rôle à lui faire jouer. Marco n'est pas un super héros de la survie, il doit sa ténacité juste parce qu'il essaye en vain depuis 4 ans de retrouver Danielle, sa femme.
Roger Ballard lui est devenu le zombie à retrouver, beaucoup de pays cherche à retrouver son corps, détenteur d'un éventuel début de vaccin. Henry Marco sera accompagné dans son périple du Sergent Wu, soldat charismatique et ambigu.
Les descriptions des combats contre les zombies s'avèrent très trash, beaucoup de tripes, d'hémoglobine Les rencontres avec les zombies sont de véritables épreuves pour Marco et une découverte pour le soldat Wu. Finalement le roman offre des perspectives assez plaisantes dans l'univers du zombie même si on ne peut pas dire qu'il révolutionne le genre. J'ai trouvé l'approche scientifique assez pertinente laissant presque planer le doute sur une éventuelle possibilité d'une pandémie zombiesque !
Un roman qui se laisse finalement lire pour peu qu'on s'accroche et qui se révèle même plaisant au fur et à mesure de son avancé.
Un roman qui se laisse finalement lire pour peu qu'on s'accroche et qui se révèle même plaisant au fur et à mesure de son avancé.
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