Engelar, dernier bastion d’une humanité qui a survécu à la Grande Catastrophe.
Kairo, l’explorateur, rentre chez lui après des mois d’absence, porteur d’une nouvelle qui va changer la vie des habitants de la cité. Dès son arrivée, il est intercepté par la milice : l’Eglise n’aime pas les surprises. Dans les sous-sols, les Parias se terrent, isolés de leurs semblables par les pouvoirs du Prophète : l’Eglise n’aime pas les gêneurs. D’autres les rejoignent, par choix ou après avoir déplu aux puissants : l’Eglise n’aime pas les rebelles.
Pourtant, les actions de tout un groupe pourraient bien changer l’ordre des choses et faire éclater certains secrets poussiéreux au grand jour…
Sortant
d'un récit très riche et développé (Silo), j'avais envie d'une
lecture plus simple et plus rapide. De ce point de vue le contrat est
rempli. « Les Parias d'Engelar » offre tous les
ingrédients du post Apo. Ce qui m'a le plus surpris au court de
cette lecture, et que je ne m'explique pas, c'est cette impression
d'évoluer dans un univers de Fantasy.
Maintenant
pour être tout à fait franche malgré que le roman soit court, je
me suis quelque peu ennuyée. Je pense pas que cela incombe vraiment
au roman, c'est qu'à force de lire dans le domaine du post-apo, et
bien que je savais très bien que je n'entamais un roman qui ne prétendais pas révolutionner le genre, cela n'a pas empêché l'ennuie de
s'installer. L'ennuie, pourquoi, le roman s'avère sans surprise une
fois qu'on a compris que les morts ne concerneront que « les
méchants ». Et cela ne relève en rien d'un besoin de violence
gratuite ou d'hémoglobine à outrance, c'est que pour moi le roman aurait gagné
en crédibilité si l'auteur avait réussi également à faire
disparaître un voir deux protagonistes parmi les « gentils héros»
cela aurait donné un peu plus de tension dans la lecture, et, aurait
également permis au lecteur de ce dire qu'il y aurait alors des
scènes un peu moins attendues. De plus le coté romancé du roman
sans vraiment alourdir le texte ne présente que peu d’intérêt à
mes yeux, pourtant je ne suis pas contre un peu de romantisme dans
les textes, mais pour ce coup-ci j'ai trouvé cela superflus.
Toutefois
l'écriture se révèle fluide, et le monde « les Parias
d'Engelar » constitue une très belle base pour un post apo. Je
pense que ce roman peut se révéler très convainquant auprès d'un
jeune public et novice du post apocalyptique. Certaines notions sont également très intéressante, notamment le besoin des hommes de croire en un guide, ce besoin récurrent qu'à l'homme de mythifier. Une jeune auteure à suivre, et qui sort de la mare cocyclics.
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