Yann Rivard, marginal écorché vif, idéaliste déçu, vit tranquille de petits boulots intérimaires et de divers expédients. Faire la fête et abuser de substances en tout genre, sont ses occupations favorites.
Le reste du temps, il se verrait bien écrivain.
Suite à un incident avec des " amis" manouches, le voilà dans l'obligation d'assurer une mission qui va très mal tourner. Une cavale mouvementée commence.
J'avais eu l'occasion de lire une nouvelle de Léonard Taokao dans le recueil Rennes Ici Rennes, j'avais eu un vrai coup de cœur pour sa plume ciselé, cinglante à souhait. Et naturellement, je m'étais très vite tourné sur son roman dernièrement paru « Mauvaise herbe ».
On retrouve encore dans ce roman un personnage borderline, qui excelle dans l'art de se mettre dans des situations rocambolesques. Le roman se lit d'une traite, très facilement. Je n'ai pas trop su sur quel pied danser avec le personnage principal, autant par moment je ressentais une véritablement empathie et par d'autre où je me disais qu'il avait tout de même l'art de trouver la merde. Mais Léonard Taokao souligne très justement avec quelle facilité on peut se retrouver malgré soi dans un engrenage infernal qui nous dépasse et dans lequel on ne se destinait pas forcement à être confronté. Son roman m'a fait penser à Zeus de Stéphane Gendron, essentiellement parce que l'on flirte avec les mêmes milieux.
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