Editions : Arbre Vengeur
Collection : Forêt invisible
Date de parution : 27 Janvier 2011
prix papier : 12 €
prix papier : 12 €
176 pages
Plop est un roman court, édité chez l’arbre Vengeur, qui
pourrait être s’apparenter à une Novella. Ce récit glauque a été écrit par un
auteur argentin rafael Pinedo qui nous a malheureusement quitté en 2006. On
aura peut être la chance de voir un jour traduit son roman posthume
« Subte ».
Plop ! C’est le bruit qu’il a fait en tombant dans la boue.Plop. C’est le nom dont on l’affublera désormais au sein de la tribu. Le Groupe qui l’accepte évolue dans un monde d’après: déchets, gravats, pluie incessante. Cette fin du monde a pour décor des immondices, pour habitants des humains en fuite permanente et soumis à une loi du plus fort exténuante. Mais Plop est différent, il va plus loin que les autres, il se hisse, sort du trou. C’est son histoire, affolante et inquiétante, que Rafael Pinedo, météorite des Lettres argentines, nous conte dans ce roman cru et sauvage, picaresque et futuriste. Mieux qu’une provocation, un livre impitoyable. Plop…
Ce court roman, décrit les codes
d’une tribu à travers le regard de Plop. Une tribu qui tente de survivre dans
un monde post apocalyptique.
Ce livre n’est évidemment pas à
mettre entre toutes les mains, le récit est extrêmement dure, les coutumes qui
réglementent la tribu sont immorales, le seul but est la survie, sa propre
survie. Leur sexualité est proche des bonobos … En fait ils s’utilisent,
quelques soient la manière, quelque soit la personne, quelque soit son âge.
J’avoue que quand même certains peuvent être heurtés par le coté cru, le coté
sexuellement cru d’ailleurs. Mais au fur à mesure du récit, on se rend compte
qu’ils ont une toute autre vision que nous de la sexualité. C’est leur pratique
c’est comme ça, ils ne se posent pas de questions morales à ce niveau.
D’ailleurs, il y a absence de famille, le lien de parenté est une notion qui ne
leur parle pas du tout. Si bien qu’une femme enceinte devient un boulet et a intérêt à ne pas entraver la bonne marche de la tribu. Bâillonnée pour mettre
bas pour ne pas importuner le reste de la bande, et si l’enfant nait malformé ou
mongolien, ce qui arrive très souvent, celui-ci est recyclé. Alors au début
cette notion de recyclage je l’ai mal comprise, j’ai cru qu’ils les bouffaient.
Non en fait ils les donnent à manger aux cochons. Reste le rituel mortuaire
suite à une mort naturelle pour une personne qui a de l’importance pour la
tribu qui m’a carrément dégoûtée.
Quant à Plop dans l’histoire, je
n’ai pas tellement envie d’en parler c’est un personnage qui évolue beaucoup au
cours du récit. Je m’étais forgée une opinion totalement erronée de lui, c’est
finalement cette évolution qui donne
l’intérêt à ce récit. Et il serait dommage de dévoiler la personnalité de Plop.
Lire « Plop » c’est
comme manger une soupe à l’oignon, c’est bon mais c’est long à digérer …Ça n’en
reste pas moins un très bon roman post apocalyptique, mais toutefois il faut
avoir le cœur bien accroché pour accepter, digérer tout ce qu’on y lit.
Salut Cornwall !
RépondreSupprimerUn peu de la même veine que blop un roman méconnu : "Bzjeurd" d'Olivier Sillig qui pourrait te plaire et à Lune également.
Je te mets la mini chronique de Nébal en lien pour te faire une idée : http://nebalestuncon.over-blog.com/article-35573944.html :)
merci du conseil, je note de suite le titre !
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