lundi 10 février 2014

Dominium Mundi, livre I - François Baranger



2202. Né des cendres d’une conflagration planétaire, l’Empire Chrétien Moderne règne sur une Terre ravagée et irradiée. Urbain IX, pape tout puissant et restaurateur du Dominium Mundi, y gouverne d'une main de fer ses peuples revenus à un mode de vie médiéval. Sous son impulsion, un vaisseau colonisateur est envoyé vers une planète d'Alpha du Centaure, dans l’espoir d’y trouver de nouveaux territoires pour l’humanité. Lorsque les passagers l'abordent, ils ont la surprise d'y découvrir un peuple, les Atamides. Le choc est grand. Mais ce n’est rien en comparaison d’une découverte encore plus bouleversante : le véritable tombeau du Christ ! Guidés par leur foi inébranlable, les missionnaires tentent de s’en emparer, en vain. Les indigènes les massacrent. Sur Terre, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Deux ans plus tard Urbain IX achève d’armer un gigantesque vaisseau, le St-Michel, capable d’abriter un million d’hommes. Pour Tancrède de Tarente, le Méta-guerrier héros des champs de bataille, et Albéric Villejust, le génie de l’Infocosme enrôlé de force,débutera une croisade sanglante vers une nouvelle Jérusalem… Les événements feront-ils bégayer l’Histoire ?

Comme je suis faible ou sotte (rayer la mention inutile), j'ai succombé à cet ouvrage paru aux éditions Critic. Partant du principe que j'ai rarement été déçue par un ouvrage Critic je me suis jetée à l'eau (ou dans l'alpha du centaure). De plus j'avais demandé à Thomas Geha de me choisir un livre dans ma Pal, presque sans surprise il avait choisi Dominium Mundi. Entre temps, j'ai également rencontré l'auteur, j'aurais évidement voulu avoir lu le livre avant de le rencontrer mais le planning était chaud.  Finalement, Dominium Mundi aura été ma lecture de vacances de Noël. 
Ma superbe dédicace !!
Je précise qu'il n'y a pas de portes
temporelles dans le roman ^^

Mais voilà, je vais pas vous faire une tartine d'une parce que j'ai pris aucune note durant ma lecture ( je sais c'est pas bien), et qu'en plus je me décide seulement maintenant à le chroniquer et cela un mois après ma lecture.  En plus j'ai jamais été une pro de la tartine et j'ai jamais eu l’intention de le devenir ^^ Alors oui le livre fait 600 pages, et aurait peut-être mérité un peu plus d'entrée en matière de ma part, seulement j'ai pas envie, parce que le livre est bon et que je ne suis pas enclin à vous argumenter quoi que ce soit pour vous convaincre ! C'est très très bon !! Epicétou 

En un mot comme en cent, François Baranger nous offre un excellent premier roman, à mon humble niveau de simple lectrice, occasionnelle du genre Space opera. Après voilà tout dépend ce que vous recherchez dans une lecture de Space op ? Moi, je voulais une lecture simple sans prise de tête, avec des personnages forts, un univers complet et maîtrisé, une intrigue qui tient en haleine sans user de trop grosses ficelles pour maintenir son suspens, qui me divertisse et me fasse voyager dans l'espace avec un scénario qui garde sa crédibilité. Voilà, contrat plus que remplis, je me suis véritablement éclater à lire ces 600 pages denses, ça se lit bien, ça se lit vite. On essaye de comprendre qui manigance quoi et pourquoi. Le mystère reste entier et on attend avec avidité la suite qui devrait paraître très rapidement à l'heure où cette chronique paraîtra !

Si je devais mettre en avant quelques points forts de ce roman cela serait la richesse du scénario portant pour l'essentiel sur la religion « Chrétienne» où l'auteur nous relate une histoire de croisade mais en 2202, sous l'empire Chrétien moderne, et cela avec pertinence d'ailleurs j'ai part moment pensé à « La Religion » de Tim Willoch, et je pense pourvoir affirmer que c'est un compliment. Les personnages sont bien maîtrisés et le lecteur ne souffrent à aucun moment de confusion entre chacun des protagonistes. Le choix des noms repris de personnages historiques donnent pour ma part de la densité et de la prestance aux personnages,  sans que je ne sache expliqué pourquoi, cela donne un souffle épique à ce Space Op.

J'en viens en dernier sur cette magnifique couverture, brillamment illustré par l'auteur, qui nous montre Le vaisseau « Le Saint-Michel », personnage à part entière de ce roman, il est grandiose, l'auteur y a sans doute beaucoup énormément travaillé, on sent le détail, malgré le gigantisme de ce vaisseau : Splendide ; d'où mon choix de mettre la couverture en grand sur ce sur billet !

                                                     




8 commentaires:

  1. Je vais finir par croire que je suis le seul à trouver ce bouquin mal équilibré. :p
    En tout cas, j'ai déjà dépensé 25 € là dessus, je ne mettrais pas un centime dans la deuxième moitié.

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    1. Je crois vraiment que ça dépend de nos attentes de lecture face à un Space Op

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    2. Pas d'accord sur ce point. Le côté Space-Op, j'ai pas de problème avec, ça répond aux attentes sur le sujet.
      Là où j'ai un soucis c'est sur l'autre point sur lequel on vend l'ouvrage, le mystère mystérieux en rapport avec la religion. Or, après six cents pages on n'a rien appris, que dalle, nada. Quand on fait dans le mystère, on donne du grain à moudre au lecteur régulièrement. Là, pas une miette. La dernière scène est symptomatique du truc : c'était le moment de lâcher enfin quelque chose pour tenir un peu le lecteur en haleine et en fait non, juste du "ce-truc-dont-on-ne-parle-pas". Et ça, pour moi, c'est un vrai défaut, typique d'un bouquin mal édité pour le coup. Niveau mystère mystérieux Point Zéro (de la même maison d'édition) est infiniment mieux équilibré. :p

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    3. J'avoue que ça ne m'a pas gêné. Cela ne m'a même pas effleuré, pourtant j'avais lu ta chronique ;)
      Mais comme quoi suivant le lecteur ça dérange ou pas. Je crois pas que tu l'ai lu, Lelf si il me semble, mais dans le Passage et surtout dans les douze Justin Cronin use énormément de cette mécanique et là pour le coup ça m'avait proprement agacé, le truc que les personnage causent entre eux et que toi tu piges pas en tant que lecteur parce qu’il faut alimenté le tome suivant ...
      Pour Dominium Mundi, je pense vraiment que c'est pas l'effet souhaité, mais tu fais bien de le souligner tout de même.

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  2. Bon, va falloir que je lise pour savoir si je dois lâcher des sous dans la suite alors !^^

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  3. Ah oui, 25€ quand même !

    Dès la sortie du bouquin, j'avais trouvé la couve magnifique !

    (et tu as une coquille dans le titre de ta chronique)

    A.C.

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    1. Merci Antoine, la coquille était tellement énorme que je la voyais pas ^^

      Et oui 25 € quand même ... Pour leur défense, les 600 pages sont vraiment remplis, ça fait un prix de revient à 4 cts la page. Quand tu vois ce que je viens d'acheter chez actusf Evangile cannibale ( qui est très bon, hein). Des interlignes énormes, une mise en page très aérée et 17 € pour 280, ça fait 6 cts la page quoi. Bref j'aime pas trop raisonner comme ça. Mais là je dois dire que les 25 € ne sont pas volé par rapport à d'autres éditeurs.

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  4. En effet, s’il y a un éditeur qu’il faut soutenir, ce sont bien les éditions CRITIC.
    Nous avons la 1ère moitié du roman et il a déjà 600 pages. On le lit, certes, avec plaisir, et assez facilement, mais nous avons ici encore le syndrome d’énormité qui nous vient de la littérature anglo-saxonne. La moindre aventure est une trilogie de 600 pages chaque volume. Le livre a le mérite de poser les décors, d’introduire les personnages et de mettre en place les tensions, par l'intermédiaire de plusieurs lignes narratives distinctes. Mais on aurait pu le dégraisser d’un bon tiers, il aurait gagné en « punch » !
    L’intrigue traîne donc en longueur : on s’aperçoit très vite que cette croisade cache quelque chose de plus important, mais quoi ? (Et honnêtement, le tombeau du Christ sur Alpha du Centaure, je ne sais toujours pas si c’est vraiment une bonne idée…)
    Il faut pourtant saluer un texte de SF française original et finalement plein de péripéties, ce qui n’était pas gagné puisqu’il s’agit d’un voyage interplanétaire où les occupants du vaisseau sont en hibernation une plus grande partie du voyage !
    Mon sentiment est donc très mitigé après la lecture de ce gros pavé et surtout en ce qui concerne la crédibilité de l’univers créé par Baranger. Dans un bon roman de SF, il faut savoir créer un véritable univers, cohérent, réfléchi dans les détails, avec ses codes…Celui de « Dune », de « La Culture » ou des Vorkosigan, par exemple, pour n’évoquer que de grandes sagas. Mais ici, l’idée de transposer l’univers de la 1ère Croisade et de ses personnages les plus emblématiques, mélangés à ceux de la « Jérusalem délivrée » du Tasse dans un monde post-cataclysmique après « la Guerre d’Une Heure » n’est pas très convaincante. Le retour à un système médiéval et féodal et l’instauration de l’Empire Chrétien Mondial est un peu trop rapidement évoqué et j’ai trouvé que le « Space Opera », phagocyté par le fanatisme des Croisés et les intrigues vaticanes, n’était pas très probant.
    D’autre part, la psychologie des personnages est assez peu fouillée, voire caricaturale : on a les très méchants et les super-héros de l’autre. Le choix de deux styles de narration, à la 3ème personne avec un « narrateur omniscient » qui explique trop et à la 1ère personne, par Albéric, particulièrement insipide, est une fausse bonne idée.
    On passe un bon moment de lecture, la couverture est splendide, mais c’est le genre de livre que l’on oublie dès qu’on l’a lu. Et, comme je l’ai lu quelque part, ce mélange du « Nom de la Rose » et de « BattleStar Galactica » n’est pas une réussite, il y avait pourtant tous les éléments pour en faire quelque chose de très bien.
    Je pense aussi à des lecteurs « novices en SF » qui pourraient penser que l’on a vraiment affaire à un genre pour ados pas très futés…ou, pire, de conforter certains d'entre eux dans l'opinion que la SF est un genre mineur.

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