mardi 29 avril 2014

Dominium Mundi, livre II de François Baranger


Edition : Critic 
Collection : SF
date de parution : 04/2014
Prix grand format papier : 25 €
796 pages 

« Cette guerre pour laquelle il s’était engagé n’était pas une guerre de religion, ni même une simple guerre de conquête ou de colonisation, mais bel et bien une guerre d’extermination."

2205. C’est le débarquement. Les troupes de l’Empire Chrétien Moderne se déploient dans les plaines arides d’Akya du Centaure.

À l’arrière, Albéric Villejust organise la rébellion qui gronde parmi les inermes.

De leur côté, Tancrède de Tarente et Clorinde ont retrouvé l’amour, une foi inébranlable, et comptent mener à bien leur mission, au nom du tout-puissant Pape Urbain IX. En tant que méta-guerriers, la prise de l’ultime tombeau du Christ repose en grande partie sur leurs épaules.
Mais sous l’implacable soleil centaurien, rien n’est gravé dans le marbre. Alors que les rebelles se cachent et s’organisent dans le désert, que les Atamides se révèlent plus dangereux que prévu, les luttes de pouvoir s'intensifient et des forces nouvelles s’agitent dans l’ombre. De ces zones obscures dépendront l’avenir d’Akya, des nouveaux Croisés et, à plus grande échelle, de peuples entiers…»



J'ai déjà eu du mal à produire une chronique digne de Dominiun Mundi Livre I, je risque une fois encore de ne pas être aussi brillante que l'est l'ouvrage à sa lecture. D'autant plus qu'il s'agit d'un second tome et qu'il ne faut surtout pas spoiler. 
Nous retrouvons, donc nos protagonistes du premier tome à savoir : Tancrède, valeureux méta-guerrier, Liétaud son fidèle compagnon d'arme, Albéric l'inerme et Clorinde, la chère et tendre de Tancrède. Ils ont atterri sur la planète Akya du centaure, et alors se bâtit la base « Nouvelle Jérusalem », les combats commenceront dès celle-ci terminé, dans le but de délivrer le tombeau du christ des mains de ces sauvages, ces impies « Les Atamides ». Évidemment, rien ne se présentera aussi simplement ...
ex-libris de la couverture alternative
Encore une fois malgré les presque 800 pages, je me suis laissé emporté par le récit. Dans le premier tome, j'étais vraiment émerveillé par le détail apporté au vaisseau le Saint-Michel qui apportait une superbe assise au roman. Cet fois l'auteur c'est servi de Akya du centaure, et on ne peut que constater le travail complet, soigneux et détaillé de la planète, autant que pour le camp militaire « Nouvelle Jérusalem ». Akya du centaure est une merveille, où j'ai été ravi de découvrir les Atamides, leur environnement et leur culture. Rien dans le roman n'est laissé au hasard. J'avoue même avoir eu des remontrances en cours de lecture, on me disant tient j'ai mis le doigt sur une incohérence, franchement il aurait pu faire ça, et quelques pages après j'avais la réponse, l'auteur a bien envisagé toutes les pistes et des fois que vous aussi vous y auriez pensé, l'auteur vient vous les démonter.

« Avant la bataille, une odeur de boucherie plane toujours dans l'air. C'est l'imaginaire, bien sûr, puisqu'aucun sang n'a encore éclaboussé la terre, pourtant tous les soldats la sentent. Avant la bataille, les tripes ne nouent, les gorges se serrent, chacun regardent son voisin en se demandant si cela va être lui ou l'autre, ou les deux. Avant la bataille, nul n'a envie de parler et encore moins d'entendre son chef hurler des exhortations creuses. Avant la bataille, les nerfs sont tellement à vif, les muscles tellement bandés, que si l'on excite inutilement les troupes, elle prennent le mors aux dents et se ruent vers l'adversaire sans la moindre discipline.»

Toutefois, j'ai été quelques peu gêné, une toute petite gêne de trois fois rien, cette impression d'avoir voulu éviter les répétitions notamment dans les prénoms, et l'utilisation de substituts par exemple méta-guerrier, ou ex-lieutenant et biens d'autres afin de désigner Tancrède n'ont au final qu'alourdi ma lecture du texte qui pourtant mise à part ça est très fluide, plus quelques coquilles par-ci par là, rien de bien méchant.

Au final, j'ai été captivé une nouvelle fois par ce second tome. Je me suis véritablement éclatée à lire ce diptyque. Un vrai divertissement avec service complet, des personnages fort au tempérament bien trempé qui savent nous agacé quand il le faut. ( Ahhh Clorinde, je te bafferais bien ^^). Une intrigue percutante, qui ne joue pas dans la facilité, et pas de hyper happy end glorieux dégoulinant, non une vrai fin de guerre, presque sans honneur ni laurier, une fin maîtrisée, réfléchie et intelligente. Et enfin, la couverture, une fois encore est une tuerie !


          


« Comment tant d'hommes, surtout des militaires, c'est à dire souvent des mâles dominateurs, pouvaient-ils accepter aussi aisément de se faire mener par le bout du nez» => voilà ça c'est tout Clorinde ^^ 


Les chroniques du dévoreur, de Blackwolf


4 commentaires:

  1. On a de vraies réponses à propos des mystères sur lesquels on nous a fait lanterner pendant six cents pages du premier volume ?

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  2. Salut,

    Sympa ta critique qui donne envie de lire le livre contrairement à ce que tu penses ;-)

    C'est juste un dyptique ? avec une vraie fin, sans un 3éme tome en attente qui nous laisse sans réponses à nos questions ?

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    1. C'est bien un dyptique, avec une vrai fin, pas de risque de 3ème tome sous le coude ^^

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