Le prix de l'immortalité...
Il travaille pour le compte des grandes Compagnies qui se partagent l'univers. Il erre de planète en planète au gré de ses contrats. Il est le tueur à gages le plus redouté des mondes humains. Le plus cher, aussi. Nul ne sait qui il est véritablement. Pas même lui. Tel est le prix de son immortalité. Immortalité qu'il doit à un artefact extraterrestre unique et qui ne le quitte jamais. Tous comme les « crises de souvenirs » qui le terrassent de plus en plus souvent. Au point d'en menacer ses missions. Des souvenirs dont il ne sait même pas s'ils sont les siens. Des crises qui masquent une terreur secrète, tapie au fond de lui sous la forme d'un cauchemar qui, inexorablement, se rapproche et menace de l'engloutir.
L'histoire débute avec un récit à la première personne. On incarne le personnage principal, un tueur à gage qui pour mieux se fondre dans le milieu de sa cible, emprunte le plus souvent le corps d'un proche.
On suit donc ces différentes missions qui se déroulent sur diverses planètes, où à chaque fois il ne manquera pas d'emprunter un corps. Mais le système connaît visiblement des limites, il est de plus en plus assailli de cauchemars, ou plus exactement ce qu'il nomme le cauchemar noir qui le met le plus souvent KO. Pour freiner un peu la fréquence de ce cauchemar noir il s'injecte des capsules dit mémorias : des souvenirs pas forcement les siens qui lui paraisse plaisant.
Revenons un peu au fonctionnement, il dispose d'une mallette d'une technologie avancée qui lui permet de charger son esprit dans un hôte tout en gardant les souvenirs de celui-ci.
Il fait ça depuis des siècles au point qu'il en a oublié son identité. Certains souvenirs d'hôtes le hantent, et il ne sait même plus quels souvenirs lui appartiennent. Tous le long du roman nous suivons le parcours tourmenté de ce tueur à gage singulier. Qui va finir par vouloir s'établir définitivement dans un corps, afin d'en finir peut être avec ce cauchemar noir, afin de mettre fin à cette immortalité sans identité.
Je ne sais pas trop comment qualifier ce roman de Laurent Genefort, un space opéra pour sur. Un thriller space op sans doute ! Au tout cas j'ai trouvé ce roman très bien construit, même si j'ai compris quelle fin s'esquivait, cette révélation m'a tout de même prise aux tripes. Le meilleur Genefort que j'ai lu, bon en même temps je vous l'accorde j'en ai lu que quatre. Un jour quand j'aurais rassemblé assez de courage je m'attaquerais aux deux intégrales Omales ... J'ai un regret dont je suis la seule coupable, il existe une nouvelle qui est parue dans la version folio SF et dans le Bifrost n°50, et j'ai très très envie de la lire mais voilà j'ai déjà le livre version LeBélial. Et forcement je serais très heureusement si celle-ci était disponible en Epub....
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Voyons quel billet d'excuse lune nous a concocté : ICI
Tu as lu Point Chaud de Genefort ? Avant de t'attaquer à Omale peut-être ;)
RépondreSupprimerEn tout cas, Mémoria est celui qui me fait le plus de l'oeil dans sa biblio, j'essaierais de me le procurer, je crois qu'il est en poche.
oui j'ai lu point chaud, le sang des immortels, les peaux épaisses et donc Mémoria. J'aimerais assez le "Aliens, mode d'emploi". Tu l'as lu ?
RépondreSupprimerPour Mémoria je te conseille la version folio SF qui est augmenté et qui possède la nouvelle "la nuit des pétales" qui est apparemment très bonne et qui apporte un petit plus sur le personnage principal.
Non, j'ai pas lu Alien Mode d'emploi, faudrait que je le pique à mon frangin.
RépondreSupprimerSi tu veux t'attaquer à Omale, fais attention : ça alterne entre description inefficaces et personnages irréalistes. > http://leblogduspaceopera.wordpress.com/2013/04/22/omale-laurent-genefort/
RépondreSupprimerLol c'est catégorique le com' du dessus ou c'est moi ?
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