Je me contente pour le résumé d'un copier-coller de la 4ème de couverture :
De nos jours. Alors que le fléau déclenché par l'homme se déchaîne, trois étrangers naviguent au milieu du chaos. Lila, enceinte, est à ce point bouleversée par la propagation de la violence et de l'épidémie qu'elle continue de préparer l'arrivée de son enfant comme si de rien n'était, dans un monde dévasté. Kittridge, surnommé « Ultime combat à Denver » pour sa bravoure, est obligé de fuir pour échapper aux mutants viruls, armé mais seul et conscient qu'un plein d'essence ne le mènera pas bien loin. April, une adolescente à la volonté farouche, lutte, dans un paysage de ruines et de désolation, pour protéger son petit frère. Tous trois apprendront bientôt qu'ils n'ont pas été totalement abandonnés – et que l'espoir demeure, même au coeur de la plus sombre des nuits.
carte annexée à la cinquième partie des douze, ça permet de bien situer Kerrville et de donner une vrai dimension au trajet que les protagonistes effectuent |
Cent ans plus tard. Amy et les siens – les héros du premier volet de la trilogie, qui se battaient dans Le Passage pour le salut de l'humanité – ignorent que les règles du jeu ont changé. L'ennemi a évolué. Les douze vampires modernes à l'origine de la prolifération des viruls ont donné naissance à un nouveau pouvoir occulte, incarné par le maléfique Horace Guilder, avec une vision de l'avenir infiniment plus effrayante encore. Si les Douze viennent à tomber, l'un de ceux qui se sont ligués pour les vaincre devra le payer de sa vie.
Inutile de s'étaler sur ce second tome au risque de spoiler le premier. Ce deuxième opus commence par un 1er chapitre qui relate à peu près les faits et les personnages rencontrés lors du premier tome, ceux pour qui la lecture du Passage n'est plus très fraîche, se feront raviver « christique-ment » les idées...
« Les Douze » se verra ajouter de
nouveaux personnages, mais aussi certains rencontrés lors du
Passage feront l'objet d'un développement plus poussé. Le roman exploite également un peu plus la gestion de la crise au jour
où le virus s'est répandu chose qui était décrit quasiment que du
point du vue d'Amy et de Wolgast. Ce développement va permettre de
mettre à jour les filiations que l'auteur traite à l'an 97 du
nouveau calendrier.
J'ai beaucoup apprécié cette
première partie du roman traitant de la crise, de cette gestion par
les autorités US. C'est ce que j'ai préféré d'ailleurs dans le
roman. Je reste toutefois indécise sur le reste. Je serais
malhonnête de dire que je n'ai pas aimé puisque qu'il faut quand
même avouer que la lecture est addictive. Je n'ai pas su lâcher le
roman une fois celui ci ouvert. Mais ça ne m'a pas empêcher une
fois encore d'être agacée de lire des bondieuseries très
américaines, de celle rencontrées dans les séries soap telle « des jours et des vies » ou encore « amours
gloires et beautés ». Finalement j'ai même réussi à faire
un parallèle, on commence à regarder, on sait que c'est soap à
souhait mais on finit par y être addictif, on y retrouve même les
mêmes ingrédients, « oh mais en fait c'est la fille d'un
tel !! »,sortez les mouchoirs séquences émotions, le
pire c'est que ça fonctionne !!… La trilogie le passage c'est
un peu ça mais avec un univers post apo avec des vilains viruls.
carte annexée à la quatrième partie dans les Douze |
Encore une fois le roman s'avère
être un excellent page-turner, malgré que j'avoue par moment en
avoir un peu marre des mécanismes employés par Justin Cronin. Bref
on finit par ne plus être surpris. J'ai également été moins
oppressée dans ce second tome, il s'avère moins menaçant
finalement, on y ressent moins de tension. Le coté mystique,
christique et les dialogues où seuls les personnages savent de quoi
ils causent parce qu'ils faut entretenir le mystère pour le lecteur
m'ont proprement lassé. Ma dernière objection, c'est à quoi va
servir le 3 ème tome ? Que je lirais bien entendu, parce que
finalement malgré tous ces points agaçant on est pris au piège, on
aime malgré tout, on a toujours envie de connaître la suite. Et
j'espère que ce troisième tome me prouvera qu'il n'y a pas que les
Texans et les californiens qui peuvent/sachent survivre …
Un second tome qui s'avère un peu
en deçà du premier, on retrouve les mêmes ingrédients que dans
« Le Passage » qui ont prouvé leur efficacité pour
rendre cela addictif à souhait. Je reste toutefois indécise, des
points qui ne cessent de me déranger. J'ai aussi trouvé que ça
manquait de violence, on attends des scènes un peu plus trash qui
n'arrivent jamais, quand je dis trash je ne parle pas de
d'hémoglobine et de tripes, disons que l'auteur ne sait pas tuer ses
personnages mais la main de Dieu y est sans doute pour quelque chose
…
Pour ceux qui passent par là, le troisième tome est prévu pour mars 2017
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