En 2009, je lisais Gagner la Guerre et je découvrais alors seulement, honte à moi, les éditions des moutons électriques … Puis
je pris connaissance de leur catalogue de parutions, j'ai de suite été captivée par la couverture de L'épouse de bois, et j'ai hésité, et hésité. Jusqu'à ce que je rejoigne, il y peu, le cercle d'Atuan et que « L'épouse de Bois » soit choisi, pour mon plus grand bonheur, pour la lecture commune d'avril 2013. Le destin me rappelait à cet ouvrage, c'est pourquoi, j'ai préféré l'acheter dans sa première édition aux moutons électriques !
Et c'est presque sans surprise que je peux vous dire que j'ai été envoûtée par cette lecture …
Un petit résumé des premiers chapitres :
Davis Cooper est mort de façon suspecte, il a été retrouvé noyé dans le lit d'une rivière asséchée …
Davis était un écrivain/poète qui entretenait une correspondance depuis des années avec une jeune auteure Maggie Black.
A la mort de Davis, Maggie apprend qu'il lui a légué tous ses biens, notamment un domaine à Tucson en Arizona proche de la frontière mexicaine. Elle décide de se rendre à Tucson, afin de mieux connaître cet auteur qu'elle n'a finalement que connu à travers des lettres mais qu'elle n'a jamais pu rencontrer mais que peut être son environnement et les témoignages du voisinage lui permettrait peut être d’envisager enfin d'écrire la biographie de Davis Cooper, que celui ci lui avait refusé de son vivant, considérant cet héritage comme une approbation.
Tucson n'est pas a proprement parler une destination de rêve, c'est le désert de l'Arizona. Les terres et le climat y sont hostiles. Elle arrive sur place et est accueilli par Johnny Foxxe, le parfait Cow-boy charmeur, elle apprend que le domaine dont elle a hérité comprends plusieurs habitations où logent des locataires dont Foxxe. C'est d'ailleurs lui qui se charge de la guider jusqu'au chalet de Cooper et de remettre le chalet en état de fonctionnement.
Maggie fait le tour du chalet et constate qu'il y a une porte verrouillée dont elle n'a pas la clé. Après une nuit passé sans encombre, elle passe sa journée à mettre un peu d'ordre dans les papiers de Cooper. Elle passe sa 2nd journée à faire du trie dans toute la paperasse de Cooper et quand vient la fin de la journée, elle se décide à aller se promener dans les montagnes. Elle tombe alors sur un parfait inconnu de type anglo/amérindien, une rencontre étrange où il partage tous deux un magnifique coucher de soleil, il la laisse avec la promesse de se revoir.
Maggie s'est laissé prendre par le temps, la nuit est tombée rapidement et en redescendant vers son chalet, elle rencontre une voiture, celle de Dora une des voisines du domaine. Dora travaille dans le centre ville de Tucson et est marié à Juan, peintre/sculpteur, ils ont rachetés quelques années auparavant une écurie , pour de la rénover. Afin de faire plus ample connaissance avec ces voisins, Maggie invite dora et Juan à venir prendre l’apéro chez elle.
Rendu chez elle, elle s'aperçoit que la porte d'entrée est entrouverte, tout est sans dessus dessous et il y règne une très forte odeur....
Même en ayant pris connaissance de la quatrième de couverture, je m'attendais un peu à un univers verdoyante, celui que l'on s'imagine, enfin pour ma part, quand on touche de près ou de loin à la Féerie. Mais Terri Windling nous montre par son roman qu'il demeure d'autres terres qu'on ne soupçonnerait pas qui murmurent également leur magie.
J'ai aimé être dépaysée dans un monde que je ne connaissais pas et qu'on apprend à apprivoiser, à comprendre, à aimer malgré son apparente hostilité. L'auteure nous décrit un désert qu'on a envie de découvrir par nous même. J'ai même utilisée l'outil de Google maps : street view afin de voir à quoi ressemblaient ces maisons en adobe de Tucson que l'auteure nous décrit à plusieurs reprises. Et je me suis rendu compte à quel point les descriptions de Terri Windling étaient justes. Elle nous emmène dans un récit contemporain du début des années 1990, dans lequel la magie est distillée de telle manière que, tout comme les protagonistes, on y crois, enfin le terme n'est pas juste, on nous donne pas l’alternative d'y croire ou pas, c'est là, à nous de savoir regarder. J'ai aimée toucher à cette culture propre à l'Arizona, amérindienne et cow-boy sans pour autant tomber dans les clichés.
L'intrigue est bien servie avec des personnages qui sont soigneusement étudiés, que l'on identifie rapidement et facilement. Tout s'imbrique très harmonieusement. Je suis incapable de donner le moindre défaut à ce livre tant je l'ai aimé...
C'est quoi ces piti dessins ? Des papillons ?
RépondreSupprimerVi des petits papillons ^^
RépondreSupprimerHé bien, je sens qu'à force de lire les comptes-rendus des atuaniens, je vais avoir envie de lire ce roman...
RépondreSupprimerMerci ! ;)
Je suis tellement imprégnée par le récit et j'avais très envie de manger du chili con carne, j'ai pas résisté ...
RépondreSupprimerComme avec Dead Kennedy, j'avais très envie d'une bière mexicaine après ^^
Tiens t'as modifié des polices, c'est sympa !!
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